La Canne de Combat et le Bâton font partie des disciplines associées à la Fédération Française de Savate. Focus sur ces pratiques avec Céline Daul-Mechouar, présidente du Comité National de Canne de Combat et Bâton (CNCCB).
En quoi consistent la Canne de Combat et le Bâton ?
La Canne de Combat, contrairement au Bâton, est une discipline qui se pratique en compétition. Historiquement, elle est intimement liée à la Savate boxe française. La Canne de Combat consiste en un assaut opposant deux tireurs, qui sont munis d’une arme en bois. Le but est de toucher sans se faire toucher. Plusieurs surfaces de frappe sont autorisées : la tête, le flanc, le dos et au niveau des jambes entre les genoux et les chevilles.
Le Bâton est une discipline démonstrative. Le bâton est beaucoup plus long qu’en Canne de Combat et se tient à deux mains. Les mouvements sont plus amples, c’est vraiment une discipline très démonstrative puisqu’elle ne se pratique pas en compétition.
Que représentent ces disciplines aujourd’hui en France ?
À l’heure actuelle, nous atteignons les 2 000 licenciés. Nous sommes légèrement au-dessus en nombre de pratiquants, puisqu’il y a des personnes qui pratiquent la Canne de Combat de façon occasionnelle. Des pratiquants sont également présents hors du système fédéral, comme dans les universités ou les écoles.
Quelles sont vos pistes pour le développement de ces disciplines ?
J’ai été élue présidente du comité en 2016, et avec mon équipe notre priorité est vraiment la Canne pour tous. Avant, la Canne de Combat était une discipline un peu élitiste, or nous sommes convaincus que ce sport a un vrai potentiel. Le but est donc d’ouvrir cette discipline au plus grand nombre, et notamment auprès des enfants à travers la pratique en club. On travaille également actuellement sur le développement de la Canne de Combat au sein du système scolaire, avec l’Éducation nationale, dans le cadre des activités physiques et sportives. La Canne de Combat pourrait être associée à la formation de professeurs d’EPS à l’UNSS par exemple.
Quels sont les événements qui font vivre vos disciplines tout au long de l’année ?
Nous avons environ un événement majeur par mois. Ce week-end par exemple, les 27 et 28 janvier, nous avons organisé les « Titis Parisiens » qui est un Open International de Canne de Combat se déroulant au gymnase Léo Lagrange, dans le 12ème arrondissement. Les 24 et 25 février, Quimper accueille le « Bazathaeg », une compétition par équipe. Les Internationaux de France se dérouleront à Paris les 3 et 4 mars. L’Open de Toulouse, qui est une compétition très importante, est programmé les 7 et 8 avril. Les championnats de France auront lieu cette année à Pont Saint-Maxence les 12 et 13 mai. Enfin, le Challenge National Vétérans prendra place à Douai les 26 et 27 mai, et le Challenge National Jeunes à Joué-les-Tours les 23 et 24 juin.
2000 licenciés mais pas tous pratiquants (les copains de la BF)!
On peut donc pratiquer de façon occasionnelle sans être licencié/assuré? ben faut espérer madame la présidente qu’il n’y aura pas un œil crevé de façon occasionnelle!
Bref discipline en pleine déliquescence, un niveau technique en compétition qui déprime et une pratique scolaire inexistante contrairement aux propos de la nouvelle présidente. c’est dommage, mais ce sport est mort, il ne reste que quelques pratiquants « loisir » ce qui va bien à la savate BF qui ne souhaite pas plus de développement. Le CNCCB ne sert à rien, sans budget et sans démocratie…
Super article , un sport géniale qui ne mérite que d’être decouvert par grand nombre de passionné du sport de combat. Licencié depuis 6 ans j’adore ce sport , on fonce !
Ps: Ya aussi le Tai-chi pour se detendre et gerer sa frustration.