2024 dans le viseur de la Région Occitanie

La Région Occitanie est toujours engagée dans sa démarche de faire vivre les Jeux de 2024 sur son territoire, notamment en accompagnant les collectivités dans la rénovation de leurs infrastructures.

 
La pandémie de Covid-19 rend la situation du monde sportif incertaine sur le court terme, mais la Région Occitanie n’a pas interrompu sa démarche pour fédérer le mouvement sportif et les acteurs de terrain autour des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. « L’appel à manifestation d’intérêt (AMI) « sites d’accueil et pratique » lancé en 2019 se poursuit pour faire monter les infrastructures du territoire en gamme », rappelle Kamel Chibli, vice-président en charge de l’Éducation, de la Jeunesse et du Sport. Quarante-trois sites, répartis dans 12 des 13 départements de la région, ont été labellisés Centres de préparation aux Jeux par le Comité d’organisation de Paris 2024. Le chiffre pourrait encore augmenter. « Nous avons sollicité une deuxième vague auprès de Tony Estanguet, président de Paris 2024, pour permettre à certaines collectivités qui n’avaient pas déposé de dossiers de se rattraper », a révélé l’élu. Dans le cadre de cet AMI, la Région mise sur une livraison des infrastructures en 2023 afin de proposer une cartographie diversifiée aux délégations internationales à un an de la compétition. « Des représentants de la Région, dont moi-même, sont allés deux fois au Japon et ont pris des contacts avec des fédérations japonaises », relève le vice-président.

 

Le rôle des CREPS

La Région va notamment s’appuyer sur les trois CREPS basés sur son territoire, à Montpellier, Toulouse et Font-Romeu, dont elle est propriétaire. Une enveloppe de 32 millions d’euros a déjà été entamée pour les rénover. Un nouveau bâtiment de cinq étages est en construction sur le terrain du CREPS de Toulouse dans le parc du Domaine Lespinet, tandis que le bâtiment vieillissant de l’internat à Montpellier sera rafraichi. Un nouveau gymnase destiné à recevoir les entraînements des différents pôles et des sessions de formations va également sortir de terre dans le CREPS héraultais (photo). Kamel Chibli évoque aussi la construction d’une piscine nordique à énergie positive à l’antenne de Font Romeu, dans les Pyrénées-Orientales. « Un équipement uniquement au monde ! », insiste l’élu. « La présidente de la Région, Carole Delga, veut faire de Font-Romeu une locomotive pour la préparation des athlètes. » Par ailleurs, depuis 5 ans, la Région Occitanie a soutenu financièrement 2 500 athlètes de haut niveau inscrits sur les listes du ministère des Sports à hauteur de 3,5 millions d’euros.
 

 

« Replacer Montpellier sur la carte du sport de haut niveau »

Avant les Jeux olympiques, il y aura la Coupe du monde de rugby en France en 2023. Le Stadium de Toulouse accueillera plusieurs matchs, mais aucune rencontre n’est prévue à Montpellier, bien que la commune devrait accueillir un camp de base, tout comme Perpignan. « Cette ville a reçu la Coupe du monde de football en 1998 et la Coupe du monde de rugby en 2007, puis plus rien », constate Kamel Chibli. « Ses stades ne sont pas en capacité d’accueillir ces événements planétaires. » Ainsi, la Région sera aux côtés la famille Nicollin et de la Métropole de Montpellier dans la création du Stade Louis-Nicollin, sur la commune de Pérols, dont la livraison est prévue en 2024, en favorisant les moyens de transport autour. La préfecture de l’Hérault accueillera plusieurs événements sportifs de plan international, l’Open Sud de France de tennis du 21 au 28 février et le Tournoi de qualification olympique de handball du 12 au 14 mars pour citer les plus proches dans le temps, mais il lui manque ce grand stade. « La Région va se battre pour replacer Montpellier sur la carte du sport de haut niveau », promet Kamel Chibli.

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Leslie Mucret
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