Le 23 juin 1894 le baron Pierre de Coubertin, en présence des délégués de 12 pays, prononçait dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne le discours qui allait faire revivre les Jeux Olympiques.
Plus tard en 1948 le CIO, réuni à Saint-Moritz prenait la décision de considérer cette journée du 23 juin comme une journée olympique mondiale officielle. Jusqu’à aujourd’hui, cette journée célébrée dans de très nombreux pays était organisée pour promouvoir les valeurs olympiques sur la base de trois piliers : bouger, apprendre et découvrir.
Une approche exclusive qui ne tenait pas compte de la volonté affichée par Pierre de Coubertin lorsqu’il défendit en 1906, en opposition avec la plupart des autres membres du CIO, l’association de l’art, de la culture et du sport lors d’une conférence consultative en présence de sportifs, d’hommes de lettres et d’artistes. Une approche qui se concrétisa dès les jeux de Stockholm de 1912 jusqu‘aux jeux de Londres de 1948.
Les 23 juin qui se sont succédé depuis, ont permis aux villes les plus à même de développer l’intérêt du sport pour la jeunesse de participer à cette fête. Aujourd’hui, peu de grandes villes font encore le choix d’ignorer cette dynamique, mais surtout quelques-unes ont perçues la nécessité d’anticiper à cette occasion une dynamique de mise en synergie du sport et de la culture.
C’est le cas de « Toulouse Métropole » qui lors de cette journée du 23 juin a prévu, en complément de manifestations sportives qui participeront également à la promotion de « Paris 2024 » d’organiser des représentations et des conférences où le sport et la culture sont perçues comme des éléments indissociables dans leurs objectifs éducatifs, sociaux et sociétaux.
Jean pierre Faye