Le premier GP de la saison, au Qatar, ne s’est pas passé comme prévu pour les deux Français. Fabio Quartararo n’accroche que la 9e place derrière Johann Zarco.
Des débuts inattendus, à plus d’un titre. Pour lancer la saison de Moto GP, le Grand Prix du Qatar a vu des résultats étonnants à l’arrivée. Sur le circuit de Lusail, le champion du monde en titre, Fabio Quartararo, termine seulement neuvième. Le Français termine à plus de dix seccondes d’Enea Bastianini. L’Italien surprend son monde et remporte le premier Grand Prix de sa carrière dans la catégorie reine. Johann Zarco accroche le huitième rang après une course débridée. Un résultat contrasté pour les Français.
Une moto en déficit de puissance pour Quartararo
L’an passé, « El Diablo » s’était imposé sur ce circuit, glanant le premier succès de son incroyable saison qui l’a vu remporter le général. Premier Français titré en Moto GP de l’histoire, il termine seulement 9e en ouverture de cette saison 2022. Le Niçois était en difficulté dès les essais libres, et n’était parti qu’à la onzième position. Mis en cause par le pilote lui-même : un problème de pression des pneus, mais surtout le manque de puissance de son véhicule. Sa Yamaha a l’une des plus faibles vitesses de pointe du circuit (20e sur 24 motos). Il faudra trouver les solutions sur les prochaines courses pour sortir des profondeurs du classement.
Zarco a remonté, les favoris au tapis
Parti treizième, le Cannois Johann Zarco a d’abord raté son début de course, se voyant relégué au vingtième rang. Le Français a remonté douze places pour finalement coiffer au poteau son compatriote Quartararo, dans la dernière ligne droite. Avec sa Ducati, il profite de plusieurs faits de course. Jack Miller a abandonné, tandis que Fransesco Bagnaia a chuté, entraînant avec lui le poleman du jour, Jorge Martin. Résultat des courses : un podium aussi inédit qu’imprévu (Bastianini-Binder-Espargaro). Premier des favoris, Marc Marquez est cinquième. Les Tricolores voudront redresser la barre dès le GP d’Indonésie, le 20 mars prochain.