Jeudi 17 mars, le CNOSF organisait le Grand Oral Sport. Une initiative positive qui a permis d’évoquer de nombreuses thématiques.
Seuls trois candidats à la présidentielle ont répondu à l’appel du Grand Oral Sport : Anne Hidalgo, Fabien Roussel et Yannick Jadot. Mais pour Brigitte Henriques, présidente du CNOSF, le bilan demeure positif. « Nous avions huit têtes de réseaux réunies, c’est la première fois que nous avons une union sacrée comme celle-là », confie ainsi Brigitte Henriques. Outre le CNOSF, le Comité paralympique et sportif français (CPSF), Sporsora, l’Union Sport & Cycle ou encore le Cosmos étaient représentés lors de cette journée.
Trois candidats ont répondu présent
A ses côtés, Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité paralympique et sportif français (CPSF), explique que « ce quinquennat sera marqué par l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. » Concernant la thématique du handicap, « je pense qu’il y a encore un cap à franchir sur la considération du sport pour les personnes en situation de handicap. »
Président du Cosmos, Philippe Diallo se réjouit que « toutes les organisations majeures du sport sont réunies. C’est aussi la première fois que des candidats à la présidentielle acceptent de venir débattre du sport. Je pense donc que nous avons franchi une étape dans la reconnaissance du sport en France. Cette journée marque une étape importante, le sport fera de plus en plus partie des politiques publiques. »
« Nous avions besoin de réaffirmer les positions qui sont les nôtres », poursuit Brigitte Henriques. « Nous voulons voir apparaître le maximum de nos propositions, notamment après la campagne. Il y a urgence à changer les choses. » Le CNOSF et les différents acteurs du monde du sport et du monde économique ont ainsi lancé un message très clair. Reste désormais à savoir si les différents candidats et le prochain président de la République auront suffisamment tendu l’oreille.