Le CROS Occitanie et les différents CDOS du territoire se sont réunis au mois de mars. L’objectif : échanger sur les grandes directives à venir du mouvement olympique sportif sur le territoire régional.
Deux jours de rassemblement, début mars, pour le CROS et les CDOS en Occitanie… pour un bilan positif. « Il était question de rassembler tout le monde pour préparer au mieux la rédaction de notre plan Sport et Territoires », confie Amélie Tisseyre, chargée de projets au sein du CROS Occitanie. « C’est un plan qui débute cette année et qui va nous emmener jusqu’en 2025. Concernant la construction de ce plan, le CNOSF nous fait parvenir une note de cadrage avec différentes thématiques majeures. L’éducation, la citoyenneté, la professionnalisation ou encore le sport santé bien-être sont autant de sujets qui vont faire partie de ce plan. Concrètement, nous allons développer des actions dans chacune de ces thématiques sur l’ensemble du territoire en mettant en exergue les forces de notre réseau. » Un réseau qui va être particulièrement à l’œuvre avec la constitution de groupes de travail pour œuvre sur chaque thématique. « Chaque territoire pourra participer et mettre en œuvre des actions concrètes, en lien avec les référents territoriaux », détaille Amélie Tisseyre, qui est l’une des référentes territoriales, en compagnie de Cédric Muzac, du CDOS Tarn, et de Thibaut Fray, du CDOS Lozère. « Ces deux jours de rassemblement ont ainsi permis de mettre à plat tout ça et de s’accorder sur les compétences de chacun. »
« Parler d’une seule voix »
« L’idée, c’est de fédérer le mouvement sportif », confie Thibaut Fray. « Aujourd’hui, on est assez autonome dans notre façon de fonctionner. L’idée c’est de parler d’une seule voix, de proposer des thématiques et des actions susceptibles de toucher tout le monde. Cela va nous permettre de créer une dynamique, pour demain et ce rendez-vous de Paris 2024, mais aussi pour après-demain. » Le CROS Occitanie et les différents CDOS ont en effet à cœur de créer un héritage pour le sport sur l’ensemble du territoire régional. « Il est important de discuter dès aujourd’hui, de savoir comment le mouvement sportif pourra se positionner après les Jeux, de quelle manière il pourra être légitime pour s’adresser à tous les acteurs, notamment aux collectivités et aux professionnels de santé par exemple. » Deux jours de rassemblement qui ont ainsi permis de lancer une dynamique, avec la question de la création d’un Observatoire régional du sport. « Si on parle d’une même voix, si on est cohérent, on gagne en légitimité », explique Thibaut Fray.
« Chacun pourra garder les spécificités propres à son territoire »
Plus de cohérence dans les thématiques évoquées et les actions mises en place… mais toujours des spécificités selon les territoires ? « Notre région demeure très grande », sourit Amélie Tisseyre. « Donc bien évidemment, même s’il y aura des points communs entre certains territoires, chacun pourra garder les spécificités propres à son territoire. Ces spécificités, c’est une force pour le mouvement sportif dans la région. On peut regarder ce qui se fait à droite, à gauche, dans tel ou tel département, et s’en inspirer. » Pour les référents territoriaux, l’idée est ainsi de communiquer un maximum avec les différents acteurs. « Nous avions déjà organisé une réunion en janvier dernier, en visio, pour échanger sur plein de sujets. Un autre rassemblement sur deux jours est prévu à l’occasion du deuxième semestre. Ce sera l’occasion de mettre en route les différents groupes de travail. » Avec désormais une feuille de route bien précise, le CROS Occitanie et les différents CDOS du territoire ont du pain sur la planche. Mais le jeu en vaut la chandelle : un sport dynamique en Occitanie, jusqu’en 2025 et au-delà.
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