En collaboration avec France 3 et le CROS Bourgogne Franche-Comté, Alexandre Amaral est allé à la rencontre des olympiens de la région, en amont des Jeux.
Grâce à lui, le public de France 3 est entré dans le quotidien des athlètes de Bourgogne Franche-Comté. Avant les Jeux Olympiques de Tokyo et ceux de Pékin, « Titi » est allé à la rencontre des sportifs qui ont porté les couleurs de la France aux JO. « J’irai aux Jeux » , c’est une rencontre insolite et une interview pas comme les autres, entre mises en scène amusantes et vraies confessions.
Ce projet, en partenariat avec le CROS Bourgogne Franche-Comté, est porté par Alexandre Amaral, interprète de Titi, le personnage principal, et réalisateur de ces épisodes : « J’ai toujours été fasciné par les athlètes de haut niveau, d’autant plus ceux qui participaient au graal que sont les Jeux Olympiques », raconte le chef monteur. « Alors m’est venue l’idée de suivre des sportifs dans leur quotidien, montrer tout ce que cela implique dans leur vie, entre rêves et sacrifices. »
Avec dérision et admiration
Originaire de la région, Alexandre Amaral s’est rapproché du CROS Bourgogne Franche-Comté, qui va lui permettre de prendre contact avec ces sportifs. Dans toute la France, la petite équipe de tournage rend visite à des athlètes de tous horizons, aussi bien féminins et masculins que para-athlètes. Toujours avec cette ligne particulière, mêlant humour et proximité. « C’était l’idée, mettre du rire pour permettre aux sportifs de s’ouvrir plus facilement. Se moquer de Titi, ça leur a permis de se lâcher ! » « Titi », ce personnage joué par Alexandre Amaral, est l’exemple type du sportif du dimanche, « qu’on voit toujours sur le bord du terrain ou au bar. » Avec dérision, il s’essaye à toutes les disciplines mais réussit peu, n’hésitant pourtant pas à donner ses conseils douteux. « Tout le monde connaît un Titi… », glisse son interprète.
« Montrer la différence entre le commun et l’athlète »
Avec ce personnage de Titi, l’objectif de la série est justement de mettre en valeur le travail et la détermination de ces athlètes. « En arrivant sur le tournage, je disais justement au sportif que l’idée, c’était de montrer la différence entre moi, Titi, et lui », précise Alexandre Amaral. « C’est comme ça qu’on a par exemple Boladé Apithy qui nous explique qu’il enchaîne 35 heures d’escrime par semaine, et qu’il ne pense qu’à ça. On a tendance à l’oublier, mais atteindre le niveau pour aller aux Jeux, c’est énormément de travail et de passion. » En vue des Jeux de Paris 2024, la série pourrait reprendre. Dans deux ans, on pourrait bien revoir Titi à Paris.
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