Le Stade Rochelais s’apprête à disputer sa 2e demi-finale de Champions Cup consécutive, face au Racing 92, avec la finale au Vélodrome en ligne de mire.
Le Stade Rochelais a rendez-vous avec son histoire. En déplacement au Stade Bollaert de Lens pour affronter le Racing 92, les joueurs de Ronan O’Gara peuvent se qualifier pour leur 2e finale de Champions Cup consécutive. Avec l’ambition, cette fois-ci, de remporter la compétition…
Une demi-finale 100% Top 14
La demi-finale s’annonce magnifique. Les 2 équipes ne sont séparées que de 4 points en Top 14, le Racing 92 étant 4e avec 66 unités. La Rochelle, de son côté, veut toujours rêver des phases finales de Top 14, avec sa 7e place. La rencontre s’annonce tendue. L’entraîneur de l’attaque du XV de France, Laurent Labit, ne tarit pas d’éloges sur les Rochelais avant cette rencontre. « Ils continuent de monter en puissance. Le staff de Ronan O’Gara apprend, ses joueurs aussi. Ils restent une équipe très physique et pour les battre, il faut d’abord rivaliser avec eux à ce niveau là. En revanche, quand ils sont contenus sur leur puissance, on les sent aujourd’hui capables de développer un peu plus de mouvement et d’aérer leur rugby », déclarait l’ancien entraîneur du Racing pour Midi Olympique.
Une polémique sur le lieu de la demie
Cette demi-finale a aussi créé la polémique. En effet, les dirigeants du Stade Rochelais sont furieux de devoir se déplacer jusqu’à Lens pour disputer la rencontre. « Bravo au Racing qui a remporté la première bataille en organisant notre demi-finale à Lens afin d’empêcher un maximum de nos supporters de faire le déplacement pour soutenir leur équipe. Je leur souhaite maintenant de remporter la deuxième en remplissant le Stade Bollaert pour faire l’honneur qu’il se doit à ce grand match de Coupe d’Europe », déclarait ainsi le Directeur Général de La Rochelle, Pierre Venayre, dans les colonnes de Sud Ouest.
De son côté, le coach du Racing, Laurent Travers, a répondu sèchement. « Ce qu’il faut savoir, c’est que sportivement, déjà, on a la possibilité de recevoir. Il faut penser aussi, avant tout, qu’il y a d’autres personnes qui peuvent le regarder. Je sais pas si les gens auraient plus de facilité à venir à Paris… Vous savez, si vous faites l’effort d’aller à Paris, vous pouvez aussi faire l’effort d’aller à Lens. Je ne vais pas rentrer dans cette polémique. Moi, ce qui m’intéresse, c’est le match, et tout ce qui va se passer pendant 80 minutes. ». La rencontre s’annonce bouillante…
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