Michel Callot a profité des championnats du monde de BMX pour présenter le dossier français pour les championnats du monde de 2027.
Quels seront les prochains événements sportifs organisés par la France après les Jeux de Paris 2024 ? La Fédération Française de cyclisme porte un dossier important pour l’organisation des Championnats du monde de cyclisme en Haute-Savoie, en 2027. Une candidature qui devrait être confirmée officiellement le 22 septembre prochain en Australie, lors du Congrès de l’UCI, a expliqué David Lappartient, président de l’UCI.
Un projet d’une ampleur importante
Un nouveau concept de championnats du monde de cyclisme, qui réunit en un lieu toutes les disciplines du cyclisme. “Ce projet de 2027, c’est un projet d’une importance toute particulière pour la France et pour le cyclisme bien évidemment. Il répond à un nouveau concept de l’UCI qui consiste à regrouper tous les championnats du monde de toutes ses disciplines. Ça en fait 17 à peu près, ça varie un peu parce qu’il y a de nouvelles disciplines qui arrivent, dans un même lieu géographique, une fois tous les quatre ans. Cette année, on organise trois championnats du monde, mais il y a le BMX à Nantes en juillet, le VTT en Haute-Savoie en août et la piste à Saint-Quentin-en-Yvelines en octobre. Il s’agit de tout regrouper géographiquement sur une douzaine de jours”, explique Michel Callot, le président de la Fédération Française de cyclisme. Cette forme de championnats du monde sera lancée à Glasgow pour une édition expérimentale. “Et 2027, en France, en Haute-Savoie, c’est l’occasion d’installer cet événement parmi les plus grands événements sportifs au monde. Puisque quand vous regardez un petit peu le dimensionnement de cet événement-là en termes de spectateurs, de nombre de sites concernés, de diffusion télé, vous êtes sur un événement qui dépasse les Jeux Olympiques d’hiver, donc ça situe l’ampleur de ce projet”, continue Michel Callot. Un projet soutenu par le Ministère des Sports comme l’a rappelé Amélie Oudéa-Castéra lors de sa venue à Nantes : “On a une très belle candidature. On croise les doigts pour que le projet soit retenu, il y a un projet magnifique derrière la FFC, Michel Callot et toutes les équipes qui sont derrière. On a vraiment de quoi avoir un événement rayonnant qui nous permettra de perpétuer cette tradition d’accueil des grands événements sportifs internationaux, après les Jeux olympiques et paralympiques.”
Des infrastructures en héritage
La force de cette candidature : peu d’infrastructures doivent être construites. “L’avantage aussi du cyclisme, c’est que beaucoup de nos disciplines se pratiquent sur terrain naturel. Il n’y a pas grand-chose à faire. En termes d’infrastructures en Haute-Savoie, il y a une infrastructure essentielle qui va être construite pour accueillir ces championnats du monde, c’est un vélodrome couvert. Là aussi, c’est très important pour le sport cycliste, puisque toute la partie Est de la France est dépourvue de ce type d’équipement. Alors que ce sont des régions très dynamiques en matière de cyclisme, elles doivent pratiquer en Suisse. On aura un héritage autour de cet équipement qui sera très important, et puis toute une dynamique dans un bassin, la Haute-Savoie, qui est un bassin qui progresse constamment en termes de population. Donc c’est un équipement qui aura une vraie utilité après 2027”, explique le président de la Fédération, originaire de la région.
Si les championnats du monde ne sont pas encore attribués, en France, tout le monde veut croire à la réussite de cette candidature, face à une candidature néerlandaise moins engagée.
Solenn Ravenel
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