En cette rentrée 2022, l’Association Nationale des Etudiants en STAPS (ANESTAPS) se mobilise afin de continuer à faire avancer l’accès à la pratique sportive pour les étudiants.
Le 15 septembre, l’ANESTAPS va dévoiler les résultats de l’enquête « Pratique d’Activités Physiques et Sportives à l’Université ». Lancée en janvier dernier par l’ANESTAPS et l’ONAPS, avec le soutien du ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques et le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, cette enquête a recueilli plus de 19 000 réponses. Le but est de mettre en jeu tous les acteurs universitaires pour réussir à lever les freins à la pratique sportive des étudiants.
Pour nous, il était déjà important d’identifier ces freins. Nous avions des hypothèses : la précarité, le manque de temps, le manque d’infrastructures, un emploi du temps pas adapté… Ce sont des hypothèses qui vont se vérifier, ou non, à l’occasion des résultats de cette enquête. Nous avons également à cœur de développer des projets qui vont être un levier d’accès à la pratique sportive. Nous mettons en place des friperies Sport Planète, directement dans les campus, afin de lever le frein de la précarité dans l’accès à la pratique. Nous mettons à la disposition des étudiants des équipements sportifs à très bas prix. C’est un projet très concret qui vient répondre à cet enjeu très fort.
A l’ANESTAPS, nous sommes convaincus que la pratique sportive est un enjeu de santé publique. Donner l’accès au sport aux étudiants, c’est œuvrer pour leur bien-être et leur santé. Or, aujourd’hui, ils n’ont pas les moyens de le faire. Nous avons ainsi à cœur d’interpeller le gouvernement sur ce sujet. Sur cette rentrée 2022, les 30 minutes d’activité physique quotidiennes sont généralisées dans toutes les écoles. Si on profite du système éducatif pour ancrer la pratique sportive dans la vie des jeunes, autant continuer jusqu’à l’université. C’est ce que nous revendiquons aujourd’hui.
En cette rentrée, le Pass’Sport a été étendu aux étudiants boursiers, ce dont nous nous félicitons. Pour autant, nous pensons que ce dispositif doit être étendu à l’ensemble des étudiants. Cela fait partie des thématiques sur lesquelles nous attendons des réponses. Nous savons que ça va prendre du temps. Aujourd’hui, nous échangeons beaucoup avec le ministère des Sports, où il y a un vrai intérêt pour le sujet. Paris 2024 est également très investi dans le développement de la pratique sportive. Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche doit également être investi. A travers cet événement du 15 septembre, il y a ainsi la volonté de mener un travail commun sur le sujet.