Éliminé dès les quarts de finale du championnat de France doublette, Dylan Rocher a l’occasion de rebondir dès mercredi avec le Final Four des Masters de Pétanque. Une compétition que l’athlète de la Team SPORTMAG rêve de gagner à nouveau.
Dylan, vous étiez associé à Henri Lacroix lors du championnat de France doublette, pour conquérir un cinquième titre consécutif. Mais vous perdez dès les quarts de finale, comment avez-vous vécu ce week-end ?
Il y avait un peu d’émotion, mais aussi de la déception. On s’arrête en quart de finale, c’est clair qu’on aurait aimé aller plus loin. On est tous les deux passé au travers de ce match. Nous n’avons pas assez bien joué pour gagner, on a pris trop de retard au début. On est mené 12-1 et on parvient à revenir à 12-6, mais ça n’a pas suffi pour inverser la tendance.
Dès mercredi, vous basculez en mode Masters de Pétanque avec le Final Four. Votre équipe a terminé première, êtes-vous donc dans la peau du favori ?
Lorsque l’on arrive au Final Four, on est tous favoris. Même si nous avons terminé premiers, tout est remis à zéro. On sait que si l’on ne joue pas bien, ça peut aller très vite. Favoris non, mais il est clair que ça nous tient à cœur d’essayer de finir la belle saison des Masters. En plus ça va se passer à Romans-sur-Isère, devant la famille, devant les amis, donc ça me tient particulièrement à cœur.
« On s’est vraiment fait plaisir sur ces Masters »
Comment analysez-vous votre parcours sur cette édition 2022 ?
Nous avons attaqué les Masters moyennement, puisque nous n’avions pas gagné d’étape avant Trévoux. Mais nous avons tout de même toujours réussi à passer les quarts de finale et atteindre deux finales. C’est cette régularité qui nous a permis de gagner notre place pour le Final Four. Le tirage au sort joue également beaucoup. Sur 7 étapes, nous avons été cinq fois dans la partie de tableau de l’équipe Quintais, ce qui ne nous a pas facilité la tâche. La victoire à Trévoux nous a libérés, elle nous a permis d’assurer la qualification. L’objectif était d’atteindre le Final Four, et après on sait que tout peut se passer.
Votre dernière victoire aux Masters remonte à plusieurs années, est-ce que cette « disette » sur cette compétition vous trotte dans la tête ?
La dernière fois que j’ai gagné les Masters c’était en 2016, donc ça remonte un petit peu. Je suis un compétiteur, donc forcément je me présente au Final Four pour gagner. En plus à Romans-sur-Isère, où je serai presque à domicile. Je vis à Valence, donc je ne suis pas très loin, je serai presque à domicile pour espérer gagner à nouveau cette compétition.
Pour cela, vous pouvez compter sur une équipe constituée d’amis avant tout…
C’est vrai qu’on s’est vraiment fait plaisir sur ces Masters, on a bien rigolé, que ce soit sur les parties ou en dehors. Avec Henri et Robi (Stéphane Robineau, ndlr), ce serait l’occasion de finir en beauté. On arrête cette triplette en fin d’année, et comme grande compétition, il nous reste le Final Four et le Trophée des Villes en novembre prochain. On va essayer de marquer un peu plus les esprits et de finir sur une belle note.