L’équipe féminine de rugby à 7 de l’Université de Lorraine a remporté la finale de conférence à Besançon et s’est qualifiée pour le Société Générale Sevens, les 18,19 et 20 Mai 2017 à La Teste-de-Buch. Retour sur cette belle qualification avec Emmanuelle Donot, capitaine de l’équipe.
Emmanuelle Donot, comment avez-vous vécu cette finale de conférence ?
Plutôt très bien, puisque nous avons terminé à la première place du tournoi. Nous avons inscrit 136 points pour en encaisser seulement 10, c’est donc un bilan très positif. On était au-dessus des autres équipes sur cette finale de conférence et je pense qu’on mérite vraiment notre place au championnat de France.
Vous allez donc disputer le Société Générale Sevens, la phase finale du championnat de France. Comment allez-vous aborder ce rendez-vous ?
Dans l’idéal, on aimerait obtenir un podium. Mais, on va aborder cela étape par étape et aller là-bas, en prenant les matches les uns après les autres. On va donner le meilleur de nous même sur la première journée, qui est une journée de phase de poules. On verra ce que l’on peut mettre en place sur cette première phase, avant de voir jusqu’où on peut aller.
Qu’est-ce qui fait la force de votre équipe ?
La cohésion, sans aucun doute. Il y a une très bonne ambiance, nous sommes soudées à l’extérieur du terrain, et cela se ressent fortement lors de nos matches. Chacune a confiance en sa partenaire et j’espère que ce sera aussi le cas lors du championnat de France.
Vous faites partie du Centre d’Entraînement Régional Universitaire de Rugby de Lorraine, qu’est-ce que cela vous apporte ?
Je fais aussi du rugby en club, faire partie du CERU Lorraine me rajoute donc des entraînements et me permet de me perfectionner un peu plus. Concilier les études et le rugby n’est pas facile, mais c’est faisable. Je suis vraiment contente de faire partie du Centre U, car on joue contre des filles différentes, on joue aussi au rugby à X et à VII, on bosse donc beaucoup sur notre technique. C’est également utile pour apporter mon expérience à d’autres filles qui jouent au rugby et qui n’ont pas forcément les moyens de jouer en club. J’essaye de les motiver pour qu’elles parlent un maximum du Centre U autour d’elles, ce qui pourrait nous permettre de développer le rugby féminin sur Nancy.
Par Olivier Navarranne