Dominée par l’Allemagne en ouverture de l’EuroBasket, l’équipe de France est dos au mur au moment de défier la Lituanie ce samedi (17h45).
Une chute d’entrée… pour mieux se relever ? Parfois peu convaincante en préparation, l’équipe de France a confirmé quelques uns de ses défauts lors de son match inaugural de l’EuroBasket. Face à l’Allemagne, les Bleus se sont montrés parfois dépassés en défense, sans parvenir à mettre en place un jeu fluide en attaque. Des difficultés symbolisées par les prestations moyennes d’Evan Fournier et Rudy Gobert, les deux leaders de cette équipe. « Ce sont des choses qui arrivent, mais nos deux leaders étaient en dessous de ce qu’on attend d’eux », a d’ailleurs lâche Vincent Collet, entraîneur de l’équipe de France, après la rencontre. « C’est un handicap mais malgré ça, on était dans le match jusqu’à la 26e minute. On espère qu’ils vont monter en puissance tous les deux. Et ils vont le faire. »
Rudy Gobert : « Il faut qu’on arrive à élever notre niveau »
Pour le moment, il n’y a donc pas de panique à bord. Mais une victoire face à la Lituanie ce samedi serait la bienvenue, sous peine d’entamer un combat au couteau afin de poursuivre la compétition. Face à des Lituaniens agressifs et eux aussi défaits, il faudra afficher un tout autre visage. Rudy Gobert en est d’ailleurs conscient. « Moi, comme tous, il faut qu’on arrive à élever notre niveau, à être capables de bouger le ballon, d’installer notre jeu et de jouer simple. Même quand ils sont très agressifs, il y a toujours une deuxième option, il faut qu’on arrive à mieux se connecter et se comprendre. Je sais que personnellement, je dois être meilleur. »
Vincent Collet : « On s’attend à un traitement de faveur systématique sur Evan »
Auteur de seulement 7 points jeudi soir, Evan Fournier devra lui aussi réagir, même si les Lituaniens l’attendent de pied ferme. « On s’attend à un traitement de faveur systématique sur Evan. Il va falloir qu’il s’adapte à ces situations en étant plus patient et plus mobile mais il faut qu’on l’aide autour », analyse Vincent Collet. Agressivité, fluidité et patience : l’équipe de France connaît la recette. Reste à savoir la concocter ce samedi.