Le Brest Bretagne Handball s’est incliné face au CSM Bucarest (26-33) lors de la deuxième journée de Ligue des Champions. Le rêve européen s’éloigne doucement.
Tout est encore jouable. Mais cette fois-ci, la défaite pourrait être fatale. Le Brest Bretagne Handball vit un début d’aventure européenne compliqué avec déjà deux défaites en deux matchs. D’abord celle face à Kristiansand, puis celle de dimanche dernier, contre le CSM Bucarest (26-33). Un véritable coup dur pour les joueuses de Pablo Morel et toute une équipe qui veut aller très loin dans la compétition.
Les Françaises n’ont pas rivalisé contre des Roumaines au-dessus du lot. Les Rebelles n’ont pas été en réussite, aussi bien offensivement que défensivement (13-17 à la mi-temps). En témoignent les 5 arrêts (sur 29) de Cléopâtre Darleux dans les buts. Et le peu d’agressivité en défense. “On n’a pas fait une seule faute alors qu’elles marchent tranquillement devant nous”, explique le coach du BBH, Pablo Morel. Le club de la capitale roumaine, champion d’Europe 2016, a dominé la rencontre, notamment grâce à ses trois nouvelles recrues : Laura Glauser, Kalidiatou Niakaté et Grâce Zaadi, trois internationales françaises. Il s’affirme comme l’un des favoris au titre comme Brest, finaliste en 2021, mais pour qui l’avenir semble déjà flou.
Un plan de jeu inoffensif
Pablo Morel le reconnaît, même si la défaite est amère, la gagne est méritée pour les Roumaines. “On voulait les agresser en mettant du rythme sur grands espaces. On n’a absolument pas vu ça en première mi-temps, regrette-t-il. C’est difficile après d’espérer quoi que ce soit contre de telles équipes. Ce sont elles qui ont dirigé le jeu. Nous, on n’a pas su mettre la main sur ce match et imposer ce qu’on voulait imposer. C’est ça le plus difficile”.
Avec quatre points de retard sur les leaders Kristiansand, Bietigheim et CSM Bucarest, l’objectif des deux premières places du groupe, qui permet d’accéder directement aux quarts de finale, s’annonce déjà compliqué. Le BBH n’a donc désormais plus qu’une seule mission : finir dans les 6 premiers pour pouvoir disputer les huitièmes de finale et rêver d’un titre européen. “On est face à des équipes qui arrivent à maturité. On affronte ce qui se fait de mieux en ce moment. Mais nous, on n’est pas encore suffisamment matures et stables pour pouvoir espérer mieux que ça aujourd’hui. On a encore beaucoup à apprendre. Ça va payer. On sait que notre poule est très dense. Le but est de sortir de ce groupe vivant et après, il y aura des matchs aller-retour”, analyse l’entraîneur brestois. Ce samedi 24 septembre, les Brestoises devront remporter leur troisième match de la compétition face à Ferencvaros, à Budapest.
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— EHF Champions League (@ehfcl) September 18, 2022