A l’occasion des journées de l’arbitrage, organisées cette année du 18 au 30 octobre sur le thème du recrutement et de la fidélisation des hommes en noir, une étude Odoxa – La Poste révèle que cette activité dispose d’une belle cote auprès des recruteurs.
Et si l’arbitrage était un bon moyen de se faciliter le chemin vers l’emploi ? C’est ce que dévoile une étude Odoxa – La Poste, publiée à l’occasion des journées de l’arbitrage (18-30 octobre). Les chiffres sont éloquents, puisque 92% des recruteurs interrogés ont une bonne image des arbitres. Ils sont également 90% à penser que les qualités des hommes en noir permettent d’évoluer plus rapidement en entreprise, et 89% à estimer qu’être arbitre constitue un plus en termes d’employabilité.
Quelles sont les qualités recherchées par les recruteurs, qui font des jeunes arbitres des candidats idéaux ? Elles sont à la fois personnelles – confiance en soi (96%), honnêteté (93%), objectivité (93%), autonomie (92%) et relationnel (88%) –, professionnelles – rigueur (96%), engagement (95%), réactivité (93%), intégrité (93%) et gestion du stress (93%) –, et managériales – autorité (96%), prise de décision (95%), sens des responsabilités (94%), gestion des conflits (93%) et sens de la communication (89%).
Recherche arbitres désespérément
Ces journées de l’arbitrage ont été organisées par La Poste sur le thème du recrutement et de la fidélisation des arbitres, car l’activité souffre d’un déficit de candidats et d’un désengagement rapide de nombreux hommes en noir. Cette crise des vocations cumulée à l’impact de la crise sanitaire due au Covid-19 est une mauvaise nouvelle pour le sport professionnel et amateur. « Nous avons choisi de construire notre programme d’actions autour du recrutement et de la fidélisation des arbitres. Nous soutenons ainsi les politiques mises en œuvre par les fédérations sportives partenaires. Aujourd’hui, certaines d’entre elles enregistrent un déficit du nombre d’arbitres ou éprouvent des difficultés à les fidéliser sur la durée. Il faut donc sensibiliser les candidats potentiels à l’arbitrage et valoriser une fonction dont le sport ne peut pas se priver », a expliqué Philippe Wahl, président directeur général du groupe La Poste.
Pour enrayer la chute du nombre d’arbitres en France, La Poste compte s’appuyer sur son programme d’accompagnement et de valorisation des arbitres de football, de rugby, de handball et de basket-ball, qui existe depuis 2007. Elle a organisé au mois d’octobre des opérations de sensibilisation et de promotion de l’arbitrage sur tout le territoire, en coordination avec les clubs, les fédérations et les ligues professionnelles des quatre disciplines. Pour profiter du rayonnement du sport professionnel, lors de 100 matchs, l’arbitrage a été bien visible avec les fanions des capitaines et des arbitres aux couleurs des journées de l’arbitrage et du programme « Tous arbitres », des brassards « Tous arbitres » portés par les capitaines et par les arbitres du basket et de rugby, des haies d’honneur avec les joueurs des deux équipes pour l’entrée des arbitres sur les terrains, de la panneautique de sensibilisation des spectateurs et des téléspectateurs autour des terrains, des messages des speakers dans différents stades et des spots sur les écrans géants pour promouvoir l’arbitrage chez les jeunes dans l’arbitrage, ou encore le déploiement de voiles et banderoles « Journées de l’arbitrage La Poste » avant le début des matchs.
Être au cœur de l’écosystème sportif
« Être arbitre, c’est d’abord remplir une mission de service public utile et indispensable. C’est agir pour le compte de la collectivité sportive. C’est être le garant du déroulement d’un jeu conforme à la règle et à l’esprit du sport. Être arbitre, c’est donner au sport de compétition la légitimité qui lui est nécessaire. La fonction arbitrale est au cœur de l’écosystème sportif. Ceux qui la représentent ont un rôle déterminant », assure Philippe Wahl. La Poste espère séduire les jeunes et inciter de nouveaux profils à s’essayer à l’arbitrage. C’est pour cela qu’en plus de profiter de la lumière du sport professionnel, elle a également organisé des opérations de sensibilisation dans toute la France. Deux cents opérations de pédagogie éducative ont eu lieu dans de nombreuses régions françaises pour favoriser le recrutement d’arbitres et augmenter leur fidélisation.
Pour convaincre, le président directeur général du groupe La Poste sait trouver les mots : « L’arbitrage est l’expression d’un plaisir : celui de vivre le sport au cœur du jeu ; celui de partager l’intensité des émotions offertes. Celui d’être un acteur privilégié du spectacle sportif. Et il est enfin une école de l’apprentissage : arbitrer, c’est à la fois diriger, discerner, écouter, agir en médiateur, prendre des décisions, sanctionner ; pour les jeunes les vertus éducatives de l’arbitrage sont des atouts précieux sur le plan personnel et pour le dessein de leur carrière professionnelle future. Une formation d’arbitre et l’expérience qui en résulte permettent de développer des qualités et des compétences dont on peut considérer qu’elles sont des atouts précieux pour intégrer le monde de l’entreprise. Les motivations pour devenir arbitre sont multiples. Elles relèvent autant du plaisir que de l’engagement au service des autres et de soi-même. Et c’est précisément parce que la passion rejoint l’utilité, que la fonction arbitrale est à la fois attractive et valorisante. » Des propos soutenus par les résultats du sondage Odoxa – La Poste. Reste à savoir si cet appel à candidature sera entendu, et que de nouvelles pépites de l’arbitrage pointeront le bout de leur sifflet.