Après une très belle saison 2022, Mickaël Bonetto débarque au Trophée des Villes avec ses compères habituels et une des pancartes de favori.
« Forcément, quand on arrive avec Mickaël Bonetto et une telle équipe, on n’est pas surpris d’être considérés comme un favori ! », rigole Sébastien Djaghrif. Entraîneur de l’équipe niçoise du Trophée des Villes, il sait que sur le papier, son équipe en jette. Pour l’accompagner, « Micka » peut compter sur ses deux partenaires habituels cette saison, Pierre Lucchesi et David Riviera. Ensemble, le trio a signé un bel été, en remportant deux étapes des Masters de Pétanque, avant d’accéder au Final Four. Accompagné de Dylan Dubois, champion de France cadets, cet assemblage niçois est un des épouvantails de la compétition à Palavas-les-Flots.
Bonetto, un goût d’inachevé
Mickaël Bonetto a bouclé une très belle année 2022, au point de le voir entrer dans la discussion des meilleurs joueurs du monde. Champion d’Europe en doublette mixte, il a aussi décroché un titre inestimable à ses yeux : celui de champion de France avec sa femme, également en mixte. Brillant aux Masters, il sera toutefois passé proche de faire encore mieux. Au Final Four, il est sorti par les futurs vainqueurs italiens. Avec David Riviera, ils sont également battus en finale des championnats de France doublettes. « Je lis parfois sur les réseaux que Riviera est un joueur moyen pour accompagner Bonetto. Mais faire tout ça avec un joueur moyen, je vous y mets au défi ! », lance Sébastien Djaghrif.
Avec la pancarte
Nul doute qu’une victoire au Trophée des Villes serait une très bonne manière de terminer la saison pour Mickaël Bonetto, lui qui l’a déjà remporté en 2018. C’était alors sous les couleurs de Marseille. « C’est un joueur toujours souriant, très agréable avec tout le monde. C’est super de le coacher, surtout pour moi qui l’ai déjà côtoyé sur des tournois pendant l’année », souligne le coach niçois. Lui-même joueur à bon niveau, et détenteur du record du tir de précision dans les Alpes-Maritimes (61), Sébastien Djaghrif connaît les adversaires et sait que le niveau est aussi dense que relevé : « Il y a beaucoup de très bonnes équipes, capables de gagner. Je pense qu’on en fait partie, mais nous ne sommes certainement pas les seuls favoris… »