Médaillée de bronze lors des derniers championnats du monde de para tennis de table, Flora Vautier est une jeune prodige de la discipline. Désormais athlète de la Team SPORTMAG, la jeune joueuse de 18 ans a forcément Paris 2024 en ligne de mire.
Flora, vous avez décroché une médaille de bronze lors des derniers Mondiaux. Avec le recul, que retenez-vous de ce rendez-vous ?
C’était ma première grande compétition internationale depuis que je fais du tennis de table. J’ai vraiment pris beaucoup de plaisir, du début à la fin. Je n’avais pas du tout envie de me mettre du stress, je n’avais pas de pression qui aurait pu me faire passer à côté de mes matches. Je voulais jouer mon jeu et ne pas me prendre la tête. Si ça passait tant mieux, sinon tant pis. Heureusement, ça a bien fonctionné.
Le plaisir, est-ce l’élément clé qui vous a poussé vers le tennis de table ?
Tout à fait, c’est un élément essentiel. Si je ne prenais pas de plaisir en jouant ou avec les personnes avec lesquelles je m’entraîne, ce serait très compliqué, je n’aurais jamais continué le tennis de table.
Les Mondiaux l’ont montré, vous êtes une joueuse très à l’aise en double…
J’aime bien le double, car j’aime bien mener dans le double. C’est une autre source de motivation, quand on partage les victoires et les défaites avec un partenaire, c’est quelque chose de différent par rapport à l’individuel. J’aime beaucoup ça.
« J’ai encore une grosse marge de progression »
Comment analysez-vous votre progression ?
Je pense que j’ai encore une grosse marge de progression. C’est un sport de duels, j’aime la compétition. C’est aussi pour cela que je fais ce sport là, car j’aime la compétition. Sur le niveau technique notamment, je peux encore beaucoup progresser. En termes d’expérience, je peux aussi m’améliorer, je ne suis qu’au tout début de ma carrière.
Vous évoluez à Nîmes, qu’est-ce qui vous a convaincu de rallier l’ASPC Nîmes Tennis de table ?
Avant, j’étais au CREPS de Bordeaux. J’avais envie de changement et je suis partie à Nîmes. Ça a vie matché avec Guillaume Jean, qui est aussi le coach de l’équipe de France. J’ai besoin d’avoir une bonne complicité avec mes entraîneurs pour prendre du plaisir dans ce que je fais. Nîmes est un super club, les autres joueurs ont été très accueillants avec moi, c’est vraiment du haut niveau.
Comment menez-vous de front études et vie sportive ?
Je suis en STAPS. Je fais mon année sur deux ans, donc j’ai beaucoup moins de cours. Cela me permet de m’entraîner le matin, d’aller en cours en début d’après-midi avant de m’entraîner à nouveau après les cours. Quand je n’ai pas cours, je m’entraîne toute la journée. Désormais, je compte faire des adaptations concernant mes cours sur les années à venir. Je n’en ai pas fait sur mes années de lycée, mais là, ça devient indispensable avec la multiplication des entraînements et des compétitions.
Justement, à propos des compétitions, quelles sont vos attentes pour 2023 ?
Je n’avais pas spécialement d’attentes sur les derniers championnats du monde, mais en 2023, j’aimerais performer à l’internationale en faisant beaucoup de sorties. Cela pourrait me permettre de gagner des places dans le ranking, et pourquoi pas me qualifier pour les championnats d’Europe qui auront lieu début septembre.