Ce vendredi, les Perpignanais entament leur aventure en Challenge Cup contre l’équipe de Bristol. Une escapade européenne utile pour préparer la suite du Top 14.
Cinq points devant la zone rouge en Top 14, l’USAP n’a qu’une chose en tête : rester dans l’élite du rugby français. Sa participation à la Challenge Cup, qui débute contre Bristol ce vendredi à Aimé-Giral, n’est qu’un bonus. “C’est une compétition où on n’a pas la pression des points et du résultat, mais qui va être importante dans notre préparation physique et dans le rythme pour préparer les trois matchs qui vont suivre”, a résumé Patrick Arlettaz, le manager de Perpignan.
Du temps de jeu à donner
Les deux rencontres européennes qui s’enchaînent n’ont pas de valeur particulière, mais représentent deux tests utiles pour l’ensemble des joueurs avant de reprendre la main sur le Top 14. La Challenge Cup est également perçue pour le club perpignanais comme une belle occasion de faire tourner son effectif. Deux stratégies ont été pensées. “Contre Bristol, on va faire un petit mixte entre ceux qui ont besoin de jouer, ceux qui ont besoin d’enchaîner, ceux qui ont besoin de souffler et les jeunes que l’on veut voir, explique-t-il. À Glasgow, on se remettra dans le bain pour préparer les trois matchs qui suivent (Montpellier, La Rochelle, Clermont)”.
Le staff doit trouver des alternatives puisque tous les internationaux n’ayant pas eu de vacances en novembre sont absents cette semaine. Plusieurs jeunes, voire des espoirs, devraient fouler la pelouse d’Aimé-Giral : Victor Montgaillard, Posolo Tuilagi, Nigo Séguéla… Certains membres du groupe, ayant peu joué jusqu’ici, pourraient obtenir davantage de temps de jeu. C’est le cas de Boris Goutard, Dorian Laborde et de Théo Forner. Lucas Velarte apparaît également dans le groupe.
Bristol, une équipe à tester
Si les succès ne sont pas à l’ordre du jour en Challenge Cup pour l’USAP, les Perpignanais ne bénéficient pas, en plus de cela, d’un groupe facile. Les Bristol Bears, champions en 2020 de la compétition, n’ont jamais affronté les Catalans et apparaissent légitimement comme étant les favoris. La semaine d’après, le 16 décembre, l’USAP se déplacera sur la pelouse des Glasgow Warriors.
Le club perpignanais a connu une campagne européenne délicate l’an passé, malgré une victoire lors de la première journée face aux Dragons (22-16). Les hommes de Patrick Arlettaz s’étaient ensuite inclinés contre Lyon, Gloucester Rugby et Benetton Rugby, terminant ainsi quatrième de la poule.
Retrouvez notre article sur Lucas Velarte dans notre magazine du mois de décembre