Arbitre français, David Rey a vécu une année 2022 chargée, marquée par plusieurs compétitions internationales. Des rendez-vous bien négociés qui le rapprochent un peu plus des Jeux de Paris 2024.
Revenons sur votre année 2022, marquée par des compétitions majeures…
J’ai officié sur les championnats d’Europe et sur les deux ranking qui ont eu lieu cette année. Les championnats d’Europe se sont très bien passés, sans aucun souci. Ensuite, j’ai été sélectionnée par la UWW pour faire les championnats du monde seniors.
Quel bilan personnel tirez-vous de ces compétitions ?
Un très bon bilan. J’ai fait quelques finales en tant qu’arbitre, quelques finales en tant que juge aussi, mais surtout des tours de qualification, des quarts de finale et des demi-finales. C’est un bon signe, ça veut dire que la UWW me fait confiance. Elle me lance sur des matches qui ont de l’importance, avec des lutteurs qui ont de l’importance et qui ont été médaillés sur les derniers Mondiaux et Jeux olympiques.
Estimez-vous être en très bonne position pour prendre part aux Jeux de Paris 2024 ?
Je suis sur la bonne voie, même s’il reste encore 2023. Il y aura les championnats d’Europe, avec ensuite la possibilité d’officier sur les championnats du monde seniors. C’est un premier objectif important sur la route des Jeux. Il y aura aussi des compétitions à faire au niveau international pour être plus vu et repéré.
Justement, ces compétitions, les abordez-vous avec Paris 2024 dans un coin de la tête ?
J’avoue que je prends vraiment événement par événement. En plus, ce sont des compétitions qui sont longues, qui durent une dizaine de jours. Il est donc important d’être focalisé et concentré du début à la fin. On fait entre 5 et 7 matches par jour, il peut y avoir des combats pièges, il est donc nécessaire d’être 100% concentré. On est évalué en permanence, sur chaque compétition, nous n’avons donc pas le droit à l’erreur.
Ces compétitions sont-elles l’occasion d’échanger avec vos collègues étrangers ?
Tout à fait, on échange surtout à propos de la formation. La plupart du temps, ceux qui officient lors des championnats du monde sont aussi des formateurs et des éducateurs. C’est sur ce type de compétition que l’on retrouve les meilleurs, on essaye donc de prendre un peu de tout le monde, surtout des pays où la lutte est le sport numéro 1.