Du 13 au 18 décembre, l’équipe de France de natation participe aux championnats du monde en petit bassin du côté de Melbourne (Australie).
L’année 2022 n’est pas encore terminée pour les nageurs français. Une toute dernière échéance est au programme, et pas des moindres : les championnats du monde en petit bassin. Forte de ses 20 athlètes, la délégation française se présente à cette dernière échéance internationale de l’année 2022 déterminée à saisir l’occasion d’une confrontation au plus haut niveau mondial pour optimiser ses chances de succès dans sa préparation à la future saison qui sera décisive sur le chemin des Jeux olympiques de Paris 2024.
Pour Julien Issoulié, Directeur Technique National, « les courses en petit bassin à ce moment de la saison correspondent bien à l’objectif d’amélioration des compétences purement techniques comme les virages, les départs ou encore les coulées. Un championnat du monde nécessite toujours de bonnes stratégies de préparation et de capacités mentales. Melbourne représente une chance pour les nageurs de se tester à ce si haut niveau, nous avons besoin de ces confrontations. C’est toujours excitant de regrouper l’équipe de France et de bénéficier de l’expérience et du dynamisme collectif. Nous avons été ravis de voir qu’autant de nageurs avaient réussi à se qualifier alors que nous avions largement augmenté la difficulté des temps de qualification. »
Florent Manaudou à la relance
Parmi les nageurs présents, il conviendra notamment de suivre Charlotte Bonnet, spécialiste de la nage libre, toujours très régulière au niveau mondial. Béryl Gastaldello sera elle aussi à surveiller de près, en nage libre comme en papillon. Chez les hommes, Florent Manaudou sera la tête d’affiche de la délégation, avec l’envie de retrouver de la confiance et de bons résultats, histoire de bien se lancer pour 2023. Maxime Grousset, Yoann Ndoye Brouard, Logan Fontaine ou encore Damien Joly constituent également des chances de médailles.
« Pour rester dans la logique d’une préparation optimale aux compétitions de référence (championnats du monde et Jeux olympiques), nous avons organisé une sélection cinq semaines avant le début de la compétition de manière à asseoir notre stratégie et à renforcer nos capacités », confie Julien Issoulié. « Nous sommes convaincus que ce procédé nous apportera beaucoup d’informations et d’expérience. »