A un an et demi du lancement des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, l’escrime français va devoir relever plusieurs défis. Cela commence dès ce jeudi.
Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 vont (très) vite arriver. A un peu plus d’un an du début de la manifestation planétaire, l’escrime tricolore va vivre une année 2023 très chargée. Cela va débuter dès ce jeudi avec le Mazars Challenge International de Paris au stade Pierre de Coubertin. Pour la première fois, le fleuret féminin va combattre sur le même lieu que les hommes. Cette étape de Coupe du Monde sonne aussi comme un excellent moyen de performer, mais aussi d’attirer du public.
« Comme tout président, on souhaite qu’il y ait des médailles dimanche soir, parce qu’effectivement, c’est une épreuve en France. De plus, il faut commencer à communier avec le public parisien. C’est l’opportunité de pouvoir récupérer le public parisien pour approprier l’escrime, pour qu’on puisse transformer ça aux Jeux Olympiques », énumère Bruno Gares, président de la Fédération Française d’Escrime.
2023, année importante pour l’escrime français
La grande échéance planétaire se rapprochant, l’année 2023 va être des plus importantes pour obtenir le nombre de points requis pour se qualifier. Ces qualifications par équipes hommes et femmes vont débuter à partir du 3 avril 2023, jusqu’au 1er avril 2024 lors des événements suivants : la Coupe du monde par équipes, les championnats du monde par équipes et les championnats continentaux par équipes.
Quant aux épreuves individuelles, le classement sera défini par les points gagnés entre le 3 avril 2023 et le 1er avril 2024 dans les compétitions en individuel. Cela regroupe les compétitions individuelles de Grand Prix, les compétitions individuelles de la Coupe du Monde, les compétitions satellites, les championnats du monde individuels et les championnats continentaux individuels.
Si la France est une nation prolifique avec 123 médailles aux JO d’été (dont 44 en or), ses combattants ne se reposeront pas sur leurs lauriers. « Il faut travailler. Il n’y a pas de miracle en sport. C’est le travail qui va faire les victoires. Et donc j’ai vu une différence sur nos entraîneurs qui sont là. Les escrimeurs sont passés de trois jours et demi d’entraînement à six. On a augmenté l’entraînement, la difficulté à nos sportifs et on voit le retour. On a des médailles. Maintenant, il faut tenir dans la durée. C’est quoi la durée ? C’est le plaisir de l’escrime, c’est le plaisir du combat et je sais que je les vois mes athlètes sourire au quotidien, heureux d’être là. À partir de là, quand on fait passer ces messages-là, il n’y a pas de souci pour maintenir le niveau de performance », avertit Bruno Gares. Il n’y a plus qu’à lier la parole aux actes.