Les épreuves de monobob des championnats du monde ont lieu ce week-end des 28 et 29 janvier. Un rendez-vous majeur pour la Française Margot Boch.
Et si Margot Boch continuait de repousser les limites ? En France, la Savoyarde est devenue la figure de proue du bobsleigh féminin français, qui manquait cruellement de représentantes à l’international. L’hiver dernier, à Pékin, Margot Boch et sa pousseuse Carla Sénéchal composaient le premier équipage tricolore engagé aux Jeux olympiques d’hiver. Pionnière, à seulement 23 ans, la bobeuse dispute ce week-end les championnats du monde, à Saint-Moritz (Suisse). En solitaire d’abord ce samedi et dimanche, sur les épreuves de monobob. Les Mondiaux de skeleton et de bobsleigh, également en para, continuent jusqu’au 5 février. Boch retrouvera alors ses coéquipières pour les épreuves à deux en fin de compétition.
Saison de transition
Cette saison post-olympique est particulière pour la « Bob Team Boch ». Avec ses pousseuses Carla Sénéchal et Talia Solitude, la pilote voit loin à l’horizon. Afin de se préparer pour le mieux pour les grandes échéances à venir, l’équipage français est aligné uniquement sur les manches de Coupe d’Europe. Margot Boch arrive d’ailleurs en pleine confiance en Suisse, après sa victoire sur l’étape de Sigulda (Lettonie) le week-end dernier. La bobeuse de La Plagne est d’ailleurs devenue la saison dernière la toute première française à s’adjuger une victoire en Coupe d’Europe. C’était il y a tout juste un an, à Innsbruck.
Direction Milan 2026
Désormais, cette équipe de France féminine prépare les prochains Jeux olympiques. Ces championnats du monde sont l’opportunité parfaite de se confronter au gratin mondial. Avec Milan-Cortina dans le viseur, la priorité est de prendre de l’expérience et de continuer de progresser. Le trio est bien entouré. A la tête du projet bobsleigh de la Principauté de Monaco, Bruno Mingeon est un nouveau soutien important cette saison. Médaillé de bronze aux JO 1998 et champion du monde 1999, sa présence peut faire passer un cap à cette jeune sélection. Leur entraîneur depuis le début, Max Robert, n’était autre que son pousseur au sein de l’équipe de France olympique. Un attelage bien lancé sur la piste direction les JO, avec escale aux Mondiaux.