Moins en verve ces deux dernières saisons, Alexis Pinturault a retrouvé toute sa classe sur ces championnats du monde, à la maison à Courchevel.
Du grand, très grand Pinturault. Ce jeudi, le skieur français est allé chercher la médaille de bronze du Super-G. Devancé seulement par la surprise James Crawford et le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde, « Pintu » monte pour la deuxième fois de la semaine sur le podium des championnats du monde de Courchevel. Devant son public, sur des pistes qu’il arpente depuis toujours et où il est encore licencié, le Savoyard se dépasse et retrouve sa classe. Ce mardi, il décroche déjà l’or sur le combiné, sa discipline favorite. Un sacre à la maison, auquel cette nouvelle médaille de bronze vient comme une cerise sur le gâteau.
Médaille record
Avec ces deux nouveaux podiums aux championnats du monde, Alexis Pinturault s’affirme encore parmi les plus grands du ski tricolore. Par cette septième médaille mondiale individuelle, il dépasse Jean-Claude Killy et ses six breloques. Le record de l’icône Emile Allais (8) n’est plus si loin. Sur le Super-G, Pinturault est même passé assez proche du doublé. Pendant un temps, c’est lui qui était sur le « hot seat ». Il aura l’occasion de continuer de chasser les podiums sur les prochaines épreuves de cette quinzaine à Courchevel. La semaine prochaine, place au slalom parallèle. Le tableau principal, le géant, puis le slalom suivront.
Retour au top
Depuis sa consécration en 2021, avec le gros globe de cristal, Alexis Pinturault était moins en vue ces dernières années. Les Jeux olympiques d’hiver 2022, à Pékin, en sont l’illustration. Sans parvenir à décrocher la moindre médaille, le skieur vivait cette olympiade comme une débâcle. Cet hiver, « Pintu » n’a pas décroché de première place en Coupe du Monde. Sa forme était plus irrégulière, avec quelques apparitions dans le top 5. Sa 6e place sur le Super-G de Cortina d’Ampezzo (Italie) était de bon augure avant Courchevel. De là à le voir performer autant, il y avait un monde… Ces mondiaux de Courchevel, ce sont bien les siens.