Mercredi, la Fédération Française de Judo (FFJ) a annoncé les sélections de Cédric Revol (-60 kg), Walide Khyar (-66 kg) et Alexis Mathieu (-90 kg) pour les Mondiaux de Doha. Une place reste à prendre en -73 kg.
La liste des judokas masculins retenus pour les Mondiaux de Doha s’est allongée mercredi. Cédric Revol (-60 kg), Walide Khyar (-66 kg) et Alexis Mathieu (-90 kg) retrouveront Luka Mkheidze (-60 kg), Daikii Bouba (-66 kg), Alpha Djalo (-81 kg), Maxime-Gaël Ngayap Hambou (-90 kg) et Teddy Riner (+100 kg) en mai prochain au Qatar. Une place chez les garçons reste à prendre en -73 kg.
« La dernière place de titulaire, les places de réserves et ceIles pour la compétition par équipe mixte seront annoncées quant à elles à l’issue du Grand Slam d’Antalya (31 mars-2 avril). Nous y présenterons une Equipe de France mais nous laisserons aussi aux clubs la possibilité d’y engager plusieurs de leurs athlètes », dévoile Frédérique Jossinet, vice-présidente chargée du haut-niveau et de la performance et présidente du comité de sélection, auprès du site internet de la FFJudo.
Des Mondiaux déterminants pour les prochaines échéances
L’année 2023 étant une année préolympique, celle-ci va s’avérer décisive pour les judokas présents en équipe de France. Cela a débuté avec le Paris Grand Slam en février dernier. Va s’ensuivre notamment le Grand Slam d’Antalya, du 31 mars au 2 avril prochain, avant les Mondiaux au Qatar, qui revêtent une grande importance aux yeux de la FFJ.
« Ces championnats du monde à Doha sont très importants car ils serviront de référence dans la préparation qui nous mène jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris. Il faut que tous les athlètes qui ont une chance, la saisissent. Nous aurons les Masters au mois d’août, les Europes à Montpellier début novembre, et une série de grands chelems. Autant d’opportunités pour eux de performer et pour nous de voir les avancées de chacun en vue des JO de Paris », éclaire la vice-présidente du haut-niveau et de la performance et présidente du comité de sélection, toujours pour le site de la Fédération. Les judokas savent à quoi s’en tenir s’ils veulent continuer dans le wagon bleu.