Éliminé des phases finales de la Basketball Champions League, le CSP Limoges dispute ce mercredi (20h30) son avant-dernier match de poule du TOP 16 face à l’Unicaja Malaga. Si l’enjeu de la victoire n’est pas fondamental, les Limougeauds entendent bien se remettre la tête à l’endroit.
Si l’élimination est claire en Ligue des Champions, Limoges est encore en course pour accéder aux play-offs de la Betclic Élite. Actuellement neuvième, à une victoire de Roanne, le CSP a encore ses chances de figurer dans le top 8, synonyme de phases finales. Les Limougeauds affrontent ce soir l’Unicaja à Malaga pour le compte de la 5e journée des huitièmes de la BCL. Avec pour objectif de renouer avec la saveur de la victoire, les Haut-Viennois entendent bien retrouver de la confiance et peaufiner leur plan de jeu.
Une équipe limougeaude imprévisible
Avec quatre défaites en autant de rencontres dans le TOP 16, le CSP ne joue plus rien en BCL (0 points). D’autant plus qu’en face, il s’agit de l’Unicaja, premier de la poule K avec 7 points. Les deux équipes se retrouvent ce soir, avec un net avantage pour les Espagnols : 5-2 pour Unicaja dans l’histoire. Lors de leur dernière confrontation, les hommes d’Ibon Navarro s’étaient largement imposés (67-84). Les Malaguènes peuvent d’ores et déjà se qualifier pour les quarts de finale s’ils battent le club français. Mais ils restent méfiants. “C’est une équipe imprévisible, on ne sait pas ce qu’on va trouver. Ils viennent sans pression, prêts à retrouver des sensations, estime le coach espagnol. Nous sommes clairs que c’est un match très important pour nous et nous allons aussi voir comment cela les affecte de jouer sans la pression du résultat. C’est une question de sensations, de faire des choses basiques”.
Par contre, en Betclic Élite, tous les espoirs pour une qualification en play-offs sont encore permis. À la neuvième place du championnat avec 11 victoires et 12 défaites, les Limougeauds y croient encore malgré le revers subi contre Cholet samedi dernier (65-82). L’entraîneur Massimo Cancellieri avait parlé un peu vite avant cet affrontement, disant que le CSP du mois de novembre, vainqueur et dominant, était de retour. Aujourd’hui, le chef d’orchestre des joueurs n’a toujours pas trouvé la bonne recette. “Entraîner cette équipe, c’est difficile car tous les jours elle a un visage différent“, reconnaît-il. Expérimenter de nouvelles techniques, sonner un rassemblement solidaire et conquérant. Ce sont les objectifs du match de ce soir.