La cérémonie du Grand Prix du rayonnement français se tenait jeudi soir, au Quai d’Orsay. Tony Parker, qui va faire son entrée au Hall of Fame, fait partie des personnes qui ont été récompensées.
Créé en 2009 par la sénatrice des Français établis hors de France, Joëlle Garriaud-Maylam, le Grand Prix du rayonnement récompense chaque année celles et ceux qui font briller la France et ses valeurs dans le monde entier. Jeudi soir au Quai d’Orsay, c’est SAR la Princesse Yasmine Murat qui officiait pour la première fois en tant que présidente de l’association du rayonnement français, la fondatrice Joëlle Garriaud-Maylam étant désormais présidente d’honneur. Devant Brigitte Macron et de nombreux invités de prestige, Tony Parker était présent pour recevoir des mains de François Morinière, président du groupe Labruyère, le Grand Prix du rayonnement sportif.
« Si madame Macron est là, je viens ! »
« Je ne savais même pas que ce prix existait, s’est amusé TP au moment de recevoir son trophée. Je me suis demandé ce que c’était, et on m’a dit madame Macron serait là. C’est important. Si madame Macron est là, j’y vais ! C’est vrai que je me suis dit ça, en plus. Ça me touche beaucoup, je suis arrivé en France à trois mois, j’ai appris à jouer au basket en France, et c’est toujours une grande fierté de montrer aux Américains – dont on connaît l’arrogance – qu’en France, on sait jouer au basket. Et vous pouvez voir que j’avais toujours le drapeau français quand on célébrait les titres avec les Spurs. » Le quadruple champion NBA avec San Antonio – également champion d’Europe avec les Bleus – voulait montrer « que la France pouvait gagner ». « J’avais beaucoup de mal avec la phrase de Coubertin : « L’important c’est de participer. » Pour moi l’important c’est de gagner. Et malgré les quatre bagues NBA, j’avais l’impression que si je ne gagnais pas avec la France, j’aurais raté ma carrière. J’en avais marre de perdre contre l’Espagne. Je me souviens de mon discours à la mi-temps de la finale de l’Euro 2013, où je n’avais pas envie de tuer mes coéquipiers, mais presque. Ce titre en 2013 reste mon plus grand souvenir. »
Les autres personnes récompensées jeudi soir sont Christiane Lambert (présidente de la FNSEA et du COPA-COGECA), lauréate du Grand Prix du rayonnement économique, Frédéric de Saint-Sernin (directeur général délégué d’ACTED), qui a reçu le Grand Prix du rayonnement humanitaire, Babette de Rozières (cheffe de cuisine, animatrice TV) pour le Grand Prix du rayonnement gastronomique, Stéphane Bern, vainqueur du Grand Prix du rayonnement culturel, Nayla de Freige (présidente du journal libanais L’Orient-Le Jour et du festival international de Baalbeck) pour le Grand Prix du rayonnement francophone, Heïdi Sevestre (glaciologue), lauréate du Grand Prix du rayonnement environnemental, et Emmanuelle Charpentier (microbiologiste et Prix Nobel de chimie), qui a reçu le Grand Prix du rayonnement scientifique. Jean-Yves Le Drian a quant à lui reçu le Grand Prix Spécial du jury.