Victoire Andrier, la grimpeuse de vitesse de notre Team SPORTMAG, a lancé sa saison internationale en Pologne, sur une manche de Coupe d’Europe.
Après les championnats de France et les échéances de qualifications nationales, vous avez pris part à votre première compétition internationale, en Pologne. Comment ça s’est passé ?
C’était une manche de Coupe d’Europe qui n’était pas obligatoire pour nous, mais j’ai souhaité me lancer pour me tester et avoir des repères en compétition tôt dans la saison. A l’arrivée, je fais un top 10. Mais je ne peux pas être vraiment satisfaite. Je suis tombée malade là-bas, je n’étais pas du tout en forme. Compte tenu du niveau présent, assez relevé avec les meilleures polonaises, qui sont au top mondial, et de mon état, je ne pouvais pas faire mieux. Ce n’est pas une contre-performance pour autant.
« Je n’étais pas dans mon assiette, mais je suis loin de la contre-performance »
Comment vous sentez-vous sur ce début de saison ?
Je n’ai jamais été aussi forte, aussi tôt. Cette saison, je suis réglée très vite, physiquement et mentalement. Cela s’est ressenti aux championnats de France, où même si tout n’est pas parfait, je suis très régulière. Là encore, en Pologne, je n’étais pas du tout dans mon assiette, mais je suis loin de la contre-performance. Quand je vois ce que ça donne quand je suis dans un tel état, c’est assez prometteur pour la suite.
C’était également intéressant de se confronter aux Polonaises ?
Clairement. Il y avait un sacré niveau, et la Pologne est au sommet de la hiérarchie européenne dans notre discipline chez les féminines, et elles jouent les premiers rôles au niveau mondial. Aleksandra Miroslaw, détentrice du record du monde, était là. Après la compétition, j’ai pu m’entraîner avec les sœurs Kalucka, qui complétaient le podium à Tarnow. C’était très cool de pouvoir les côtoyer et discuter avec elles.
« On fera un tour du monde complet ! »
Désormais : cap sur la saison de Coupe du Monde…
Exactement. Pendant quelques jours, j’ai pris du temps pour moi, pour m’aérer l’esprit après ces dernières semaines intenses. Mine de rien, on a enchaîné plusieurs échéances importantes, avec des enjeux et du stress. C’est le moment pour moi de me ménager avant de remettre la machine en route comme il faut. On va reprendre une phase d’entraînement, avant de partir sur la première manche à Séoul (28-30 avril). On fera d’ailleurs un tour du monde complet ! Après la Corée du Sud, on va à Jakarta, puis la manche de Salt Lake City. On finira par boucler la boucle en rentrant en France fin mai.