Le 22 avril prochain, les joueurs U17 de l’Académie Gautier Cholet Basket tenteront de décrocher la Coupe de France à l’Accor Arena, six ans après l’avoir remportée. Avec le même coach, François Fiévet, et la même ferveur.
Que représente cette finale pour vous ?
C’est une opportunité immense. Très honnêtement, c’est incroyable (sourire). On est extrêmement heureux. C’est au-delà de nos espérances d’aller en finale de Coupe de France, de ce que l’on aurait pu imaginer. On a huit joueurs qui sont issus du Maine-et-Loire, ce qui est rarement vu, dont six qui ont joué très tôt chez nous. On a hâte d’y être. On sait que cela sera très dur, mais on va faire de notre mieux. On va essayer de montrer la meilleure image possible de Cholet, du groupe, de l’effectif.
La dernière Coupe de France obtenue par l’équipe U17, c’était en 2017…
J’ai eu la chance de coacher cette équipe (sourire). Je retiens une génération exceptionnelle avec un groupe de joueurs qui font parler d’eux aujourd’hui au niveau professionnel. On avait parfaitement appréhendé l’événement. Je retiens cet engagement défensif, le partage du ballon, les sourires, de la joie, de la détermination. Surtout des souvenirs collectifs magnifiques. Cette finale fait partie des top 3 des matchs que j’ai eu à coacher depuis que je suis entraîneur au centre de formation.
Jouer à l’Accor Arena, qu’est-ce que cela change ?
Beaucoup de choses. C’est unique. Les joueurs ne l’ont jamais vécu. On peut essayer de préparer au mieux l’événement, mais la manière dont ils vont l’aborder sur le terrain, on la découvrira le jour J. Évidemment, il y a une forme d’appréhension. Savoir comment ils vont se comporter, c’est difficile à prévoir.
La seule pression qu’on peut se mettre, c’est celle de ne pas passer à côté de l’événement et de se préparer correctement. On va tenter de jouer du mieux possible, en respectant nos valeurs. Si, par bonheur, on gagne, tant mieux. Si par malheur, on échoue, le plus important sera d’avoir le minimum de regrets possible.
Comment allez-vous vous préparer pour cette finale ?
Sur le plan physique, il n’y aura rien de particulier. On suivra les cycles comme prévu. Sur le plan mental, on échangera lors des entretiens, on se servira d’images. La veille, on a prévu d’aller voir le match du Trophée Coupe de France à Bercy pour que les joueurs puissent avoir une première idée. De se rendre compte de ce que cela sera pour eux le lendemain.
Quel est votre opinion sur votre adversaire, Roanne ?
C’est une équipe très solide avec une base arrière d’un niveau remarquable. Il y a de très bons joueurs du championnat U18. C’est une équipe qui joue bien au basket, qui manie un niveau d’intensité très élevé. Elle est très forte. Sortir l’ASVEL en demi en dit beaucoup sur le niveau de l’équipe de Roanne.
Quels sont les points forts de votre équipe sur lesquels vous allez vous appuyer contre Roanne ?
On va s’appuyer sur notre dimension collective. On ne va pas forcément tout révolutionner ou changer des choses. On va prendre en compte les caractéristiques des joueurs adverses sur le plan défensif pour être cohérent. On va rester sur ce que l’on travaille toute l’année. Faire progresser le groupe pour être dans les meilleures conditions.
Propos recueillis par Séverine Bouquet