Du côté du CNOSF, le 22e colloque national « Pour un sport sans dopage » a permis d’évoquer plusieurs thématiques importantes à l’approche des Jeux de Paris 2024.
A l’approche des Jeux de Paris, le rendez-vous était capital. C’est au siège du CNOSF que s’est tenue la 22e édition du colloque national « Pour un sport sans dopage ». Un événement organisé conjointement par le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), le Comité paralympique et sportif français (CPSF) et l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). « A moins de 5 mois de la Coupe du monde de rugby et avec les Jeux Olympiques et Paralympiques en perspective, ce colloque nous rappelle que la France doit être exemplaire dans son action de prévention et de lutte contre le dopage », explique Amélie Oudéa-Castéra, Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques. « Partager une véritable culture de l’antidopage par l’éducation, dissuader de toute tricherie grâce à un édifice juridique complet, mieux prévenir et contrôler par des techniques et moyens renforcés, telle est notre action collective pour rester à l’avant-garde de l’éthique et de l’intégrité sportive. »
Brigitte Henriques : « Il est plus que nécessaire d’accélérer nos travaux »
Ce 22e colloque avait ainsi vocation à éclairer les sportifs et leur entourage sur les enjeux d’une pratique sportive propre. Parmi les sujets évoqués : les compléments alimentaires, qui ont fait l’objet d’une table ronde, entre risque de dopage, équilibre nutritionnel et recherche de la performance. Comme l’explique Brigitte Henriques, présidente du CNOSF, « à l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, il est plus que nécessaire d’accélérer nos travaux, de stabiliser les actions existantes et de renforcer les messages de prévention en direction de tous les publics. Le déploiement des plans de prévention contre le dopage permet d’informer, de sensibiliser et d’accompagner les athlètes, mais aussi leur entourage, afin que chacun contribue au développement d’un sport « propre ». Un sport dans le respect de ses valeurs, pour la protection du spectacle sportif et la préservation de la santé de ses athlètes ! C’est ce combat légitime que nous menons au CNOSF avec Christian Dullin, vice-président en charge de l’éthique et de la lutte contre le dopage. »