Après la défaite de son équipe à Monaco, dans le match 1 des quarts de Betclic Elite, le coach italien de la SIG Strasbourg Lucas Banchi a fustigé l’arbitrage, pas à la hauteur des play-offs selon lui.
Strasbourg y a cru… Ce mercredi, le 8e de Betclic Elite a démarré sa campagne de play-offs (inespérée !) par une défaite. Face à Monaco, la 3e meilleure équipe d’Europe tout juste revenue du Final Four de l’Euroleague, la SIG est passée proche de l’exploit (88-84). En conférence de presse d’après-match, le coach italien de Strasbourg, Lucas Banchi, s’en est pris à l’arbitrage. « En play-offs, on en attend plus de tout le monde, et les arbitres y compris. Tout le monde a vu ce qu’ils ont fait ce soir… Regardez les chiffres : c’est la première fois dans ma carrière que je gagne un match de 11 à l’évaluation, mais perd de 4 au score».
« C’est devant les yeux de tout le monde »
Dans sa diatribe envers le corps arbitral, Lucas Banchi pointe du doigt le nombre de lancers francs. La Roca Team a bénéficié de 37 lancers (25 convertis), deux fois plus que la SIG (à 12/16). Les arbitres ont sifflé à 34 reprises pour Monaco, contre 23 fois pour la SIG. « On parle là d’une équipe d’Euroleague qui essaye de revenir dans le match. C’est devant les yeux de tout le monde. De tels écarts d’arbitrage dans les chiffres, c’est inacceptable… », laisse planer Lucas Banchi.
De retour au Rhénus
L’entraineur transalpin ne s’arrête pas là : « l’un des arbitres officiait déjà lors du match face à Nancy, qui aurait pu nous coûter notre place en play-offs, et il a refait des choix invraisemblables ce soir. Quand les joueurs ou les coachs ne sont pas au niveau, ils ne méritent pas d’être là. C’est pareil pour les arbitres. Un match comme celui-là, c’est une honte. » En vue du match retour, Lucas Banchi sait qu’il faudra toutefois mieux tenir sur l’ensemble des 40 minutes. « Ce que je veux retenir, c’est que réussir à rester au niveau de Monaco est un excellent travail. J’espère que dans 48h, devant nos fans, nous pourrons fournir un bon niveau de performance. Car on mérite d’être ici. »