Relégué en National à l’issue de cette saison, Dijon est encore dans l’incertitude quant au projet qui voudra le ramener en Ligue 2 en 2023-2024.
Le temps passe, et le DFCO est toujours dans le flou. Plus de deux semaines après sa relégation entérinée, le club avance sans savoir où, ni dans quelle direction. Il faut dire que le traumatisme de la descente, et l’ampleur de l’échec, n’est pas négligeable. Il y a deux ans, Dijon était encore en Ligue 1. Après une saison catastrophique et seulement trois victoires au cours de la saison 2020-2021, un record de médiocrité, les Bourguignons retournent en Ligue 2. Cette saison, avec pourtant le 4e budget du championnat, le DFCO termine 18e. Et ce, malgré la tentative de sauvetage d’urgence presque réussie de Pascal Dupraz.
Entraîneur ? Vente ? Repreneur ?
Justement, l’ancien entraîneur d’Evian restera-t-il sur le banc dijonnais en National ? Aucune décision n’a pour l’instant été annoncée. En attendant, plusieurs noms ont été évoqués. Roland Viera et son adjoint Florent Balmont, ancien du club qui officiait au Puy Foor 43 ? Laurent Peyrelade ou encore Benoît Tavenot ? Leurs noms ont également été cités, tout comme celui Jean-Michel Cavalli. Mais toujours ien d’officiel pour le moment, alors que le temps commence à se faire pressant. D’autant que le club attend un potentiel repreneur. Le président Olivier Delcourt n’avait pas caché la possibilité qu’il cède les rênes, et a désormais engagé des démarches avancées.
La famille Binnie en pole, pour sauver les finances
D’après la presse locale, reprenant une information de Romain Molina, des repreneurs américains seraient en pole position pour prendre la tête du DFCO. La famille Binnie, après plusieurs tentatives en Angleterre, serait proche d’arriver à Dijon. Ce qui pourrait dépendre de l’imminent passage devant la DNCG, ce jeudi 22 juin. Avec notamment la construction d’un tout nouveau centre d’entraînement, le club côte-d’orien a des dépenses. On parle ici de 15 millions d’euros de dette, que les droits TV de National auront bien du mal à combler… Après l’examen devant le « gendarme financier », la situation devrait être plus claire.