Les 22 et 23 juillet, Vichy s’apprête à passer en mode YOTTA. Les meilleurs triathlètes, duathlètes, aquathlètes et swim-runners français et internationaux seront présents.
Créée en 2022, la YOTTA a directement séduit athlètes et spectateurs. Cette épreuve, qui se déroule à Vichy, propose un enchaînement de 5 boucles de natation et course à pied à très haute intensité couplée à un cut off intransigeant. De fait, la YOTTA XP veut continuer de grandir et séduire des athlètes de tous horizons. La course s’adresse en effet à deux types de publics : les sportifs souhaitant repousser leurs limites et les amateurs en quête de nouvelles sensations. La compétition s’étalera cette année sur deux jours (22 et 23 juillet). Les participants auront le choix entre la YOTTA XPS (500m de natation et 4 km de course à pied à répéter cinq fois), la YOTTA XP (1 km de natation et 8 km de course à pied à répéter cinq fois) ou la YOTTA XPS relais en duo (500m de natation et 4 km de course à pied à répéter cinq fois).
Le casting de cette deuxième édition a été révélé ces dernières semaines. Il sera extrêmement appétissant. William Mennesson, vainqueur en 2019 de l’EmbrunMan, Denis Chevrot, champion d’Europe Ironman 2022, Julie Iemmolo, plus jeune triathlète à participer à l’IRONMAN 70.3 World Championship, Richard Varga, quadruple champion du monde d’aquathlon et ayant participé aux JO de 2012 et 2016 ou encore Joao Ferreira, 2e du classement WTS de triathlon longue distance seront sur la ligne de départ.
Certains concourants, comme Hugo Tormento, vainqueur de l’Ötillö 2022, vont s’aligner pour la première fois sur la manifestation. « Depuis que cela a été créé, j’ai vraiment eu envie d’y participer, admet Hugo Tormento. Je trouve que c’est un concept nouveau qui n’existait pas et qui regroupe vraiment toutes les disciplines du sport enchaîné : les triathlètes, les duathlètes, les swim-runners. Il y a aussi tous des aquathlètes qui participent à l’événement. L’organisation a réussi à avoir quelques nageurs d’eau libre et quelques coureurs. Cela va être un super événement où tu vas réunir des champions de toutes les disciplines sur un même terrain de jeu. »
Se démarquer des autres courses
Les participants ne se feront aucun cadeau tout au long de la course. L’intensité sera maximale pour les coureurs, qui devront parfaitement gérer leur effort et compenser par l’aspect mental quand la difficulté se présentera. « L’aspect stratégique sera prépondérant sur cet événement, assure Denis Chevrot. A quel moment j’accélère, à quel moment je conserve de l’énergie pour mieux attaquer… On a beau se projeter et s’entraîner pour le jour J, si on n’est pas dans une bonne journée, il faudra faire avec. »
L’exigence sera le mot-clé de la YOTTA. « La plus grosse difficulté sur cette course, c’est la durée, la longue distance à parcourir puisqu’il y a cinq kilomètres en natation, admet Julie Iemmolo. Bien que certains aient l’habitude de nager cette distance, cela reste un effort. Tout comme les 40 kilomètres. Et le fait que ce soit découpé en 5 x 8 kilomètres, ça fait qu’on ne court pas les 40 kilomètres à l’allure où on aurait couru 40 d’un coup. En fait, on va plus vite parce que c’est plus court et on se laisse un peu emporter. Et c’est là que ça devient dur au fur et à mesure. »
Tout au long des épreuves, les participants pourront compter sur le soutien du public. La diversité des participants, l’ambiance autour de la course ainsi que la ligne d’arrivée font partie des éléments qui ont convaincu Denis Chevrot, Hugo Tormento et Julie Iemmolo de (re)prendre part à la YOTTA, qui sera à n’en pas douter une très belle fête.