Bruno Brancato, coordinateur général de la MB Race, revient sur la 14e édition ainsi que sur l’apport de l’épreuve de VTT longue distance pour le Pays du Mont-Blanc, réputée comme étant la plus dure au monde.
Comment a été lancée cette course ?
La MB Race a été créée par Vincent Hazout, qui est actuellement le président de l’événement. À l’époque, il n’y avait pas d’événements majeurs dans le pays du Mont Blanc. Il voulait créer une course qui se différenciait un peu de ce qui existait à l’époque. Le Mont-Blanc n’étant pas loin, créer un format inédit avec ce format de 140 kilomètres à réaliser sur une journée et 7 000 mètres de dénivelé positif était insolite. Vincent (Hazout) étant passionné de vélo, il avait envie de lancer cela. Le format avait été lancé sur Mégève et Combloux à l’époque. Il l’a lancé avec ce 140 km et c’est vrai que la première année, on a eu un seul finisher. De fil en aiguille, on a développé l’événement. Il y a plus de participants, plus de finishers sur ce format de course. On a créé d’autres courses à côté, inscrites au calendrier international.
Que retenez-vous de cette 14e édition ?
C’est une très belle année. C’est notre record en termes d’inscrits avec 2 972 participants. 8 500 visiteurs sont venus sur l’ensemble des deux jours et demi de salon. Je ne retiens que du positif. Malgré la météo, qui a été un petit peu compliquée, on a pu proposer un événement qu’on espère de qualité à nos participants. On a eu un petit peu moins de finishers sur notre course phare, le 140 km. Cela nous aide à avoir une vitrine à l’échelle nationale et internationale, tout en promouvant le territoire du Mont-Blanc.
« Des nouveautés devraient arriver l’année prochaine »
Que représente la MB Race pour le territoire du Mont-Blanc ?
Cette épreuve étant placée début juillet, cela permet aux professionnels du tourisme d’ouvrir le début de la saison estivale. De plus en plus de communes s’associent à l’événement. C’est une opportunité d’avoir une belle visibilité grâce à la notoriété de l’événement. Le vélo fait désormais partie de la promotion estivale de ces territoires et la MB Race s’inscrit vraiment dans le temps. C’est un événement de masse sur lequel ils peuvent s’appuyer pour communiquer autrement que sur la saison hivernale. Beaucoup de participants et de visiteurs séjournent au minimum deux à trois jours. Et puis il y en a certains qui commencent leurs vacances là-bas.
Quels sont vos prochains objectifs ?
Continuer sur cette lancée, c’est-à-dire maintenir ce niveau d’accueil des participants et des participants. Cette année, on avait beaucoup travaillé sur le village principal au niveau des animations et de l’agencement pour que les gens puissent bien en profiter. Depuis 2010, la MB Race a progressé puisqu’on arrive à quasiment 3 000 inscrits. Désormais, je pense qu’on fermera certaines courses en avance. On va également réfléchir à un nouveau format de course. Bien que ce soit encore en discussion avec le comité, nous pencherions plutôt vers une épreuve nocturne avec dégustation de produits locaux. On ambitionne aussi d’accueillir les championnats de France de VTT en 2025. On essaie chaque année de se renouveler, d’amener des nouveautés. Cet été, on va essayer de profiter du beau temps pour renouveler les parcours. C’est quelque chose qu’on essaie de faire tous les trois ans. »