Ce mardi (13 h 30, heure française), l’équipe de France masculine de water-polo affronte l’Espagne pour une place en demi-finales des championnats du monde, qui se tiennent à Fukuoka (Japon).
Dimanche, l’équipe de France de water-polo a brisé une série de 37 ans sans atteindre les quarts de finale d’un championnat du monde en venant à bout de l’Australie (11-8) à Fukuoka (Japon). Forcément, la joie a envahi les Bleus, à commencer par le capitaine Ugo Crousillat. « C’est quelque chose de fort par rapport à l’année dernière. On a déjà franchi une étape aux championnats d’Europe, reconnaissait-il dans des propos rapportés par la Fédération française de natation. On est beaucoup plus attendus. On a réussi à confirmer ça : minimum rentrer dans le top huit aux championnats du monde. C’est quelque chose de fort mais on ne veut pas s’arrêter là. On va tomber contre les champions du monde, la meilleure équipe du monde, mais on va bien préparer ce match. On va y aller pour le gagner. »
Un dernier carré à aller chercher
Ce mardi (13 h 30, heure française), la donne sera complètement différente. Les hommes de Florian Bruzzo défient l’Espagne, championne du monde en titre, pour une place en demi-finale. L’enjeu est grand pour cette équipe de France. Si le parcours est déjà fabuleux, les coéquipiers de Thomas Vernoux ne veulent pas s’arrêter. Mieux, ils voudront confirmer les progrès entrevus depuis deux ans maintenant, avec une potentielle qualification dans le dernier carré du Mondial, après leur qualification en quarts de finale des championnats d’Europe l’an passé.
« C’est le plateau mondial, une compétition plus relevée que les Jeux olympiques car il y a des qualifications par continent aux Jeux, appuie Florian Bruzzo, le sélectionneur. Pour nous, c’est bien d’être dans le top huit mondial avec des équipes qu’on retrouvera aux Jeux. L’Espagne est une belle équipe. Ils sont champions du monde en titre et gagnent tout mais on ne les considère pas comme un Everest. »
Quel que soit le résultat, le parcours sera tout aussi admirable pour l’équipe de France de water-polo. Cette compétition est d’ores et déjà réussie pour les Bleus qui vont pouvoir s’en servir comme support à un an des Jeux de Paris.