C’est du côté de Limerick (Irlande) que les Bleues disputent les championnats d’Europe de Flag Football, du 18 au 21 août. Un rendez-vous particulièrement attendu par une équipe de France joueuse.
Grande-Bretagne, Italie, République Tchèque, Ukraine, Danemark mais aussi Suède : le programme des Bleues est chargé à l’occasion des championnats d’Europe. Une équipe de France de Flag Football qui s’avance ambitieuse… et excitée à l’idée de disputer un tel rendez-vous. « Avant de parler de résultats, on met en place une philosophie claire : on veut proposer du beau Flag, avec un jeu offensif, agréable à regarder », confie Thomas Gachon, coach en charge de l’attaque de cette équipe de France féminine. « Après, en termes d’objectif, aller chercher un podium serait super. Je pense que c’est atteignable. »
Pour aller chercher cette fameuse médaille, la France peut compter sur un groupe « qui vit bien, avec une excellente ambiance », souligne Jessy Randria, coach en charge de la défense. « C’était une vraie volonté de la part du staff, de constituer un groupe avec lequel on peut discuter et travailler en toute confiance. Lors des deux premiers stages, le travail accompli a été important, mais toujours dans une bonne ambiance. Les joueuses ont le sourire, ça reste quelque chose d’important, de pouvoir se faire plaisir. »
« Il est nécessaire de construire des fondations solides »
Pour le staff des Bleues, ces championnats d’Europe sont une première étape importante dans un projet « de plusieurs années », précise Thomas Gachon. « Potentiellement, nous aurons aussi des World Games et des Jeux olympiques. On n’est pas encore fixé, mais on se rend compte que ce sport se développe et qu’il y a la possibilité de vivre de belles aventures. Et quand on évoque de telles compétitions, il n’y a pas de place pour l’amateurisme. Il est nécessaire de construire des fondations solides. » Poser cette base, c’est l’un des enjeux forts de ces championnats d’Europe.
Comme l’explique Jessy Randria, « nous avons donc opté pour un groupe qui mêle expérience et jeunesse. Nous avons des joueuses cadres, qui constituent le noyau de cette équipe. Mais il sera aussi important d’arriver à renouveler et régénérer le groupe. D’intégrer de nouveaux éléments qui vont prendre de l’expérience en vue des grandes échéances. Cela doit nous permettre, à terme, de rivaliser avec les meilleures nations mondiales. »
Il ne reste désormais aux Bleues plus qu’à montrer ce qu’elles savent faire sur le terrain. « Elles ont la niaque, la dalle », révèle Thomas Gachon. « Tout le monde a hâte d’y être, de débuter ces championnats d’Europe et de proposer un Flag attrayant. » Avec, potentiellement, une médaille au bout, histoire de bien lancer une aventure qui pourrait mener les Bleues à Los Angeles dans cinq ans.