L’équipe de France affronte l’Autriche pour la 5e journée de la Ligue des nations féminine, ce soir (21h10) à Rennes, dans un Roazhon Park à guichets fermés. Le Final Four est à portée de mains.
L’atmosphère et l’ambiance bretonne permettront-t-elles aux Bleues de briller à Rennes ? Avec 26 000 spectateurs, le Roazhon Park sera plein ce soir pour améliorer le record d’affluence des Bleues en province hors phase finale de compétition (24 835 personnes face à la Grèce le 3 juin 2016, lors des éliminatoires de l’Euro 2017). “En Bretagne, il y a toujours du monde, mais là c’est super pour nous, pour le football féminin et son évolution. Cela montre que les gens aiment cela”, se satisfait Amandine Henry. À 21h10, les Bleues disputent leur 5e match de Ligue des nations contre l’Autriche, une rencontre qui pourrait permettre aux tricolores de se qualifier au Final Four.
Quel est l’enjeu ?
Pour le disputer en février prochain (21 au 28), les Françaises n’ont besoin que d’un point lors des deux dernières rencontres contre l’Autriche, ce soir, puis au Portugal, le 5 décembre. “Gagner les deux matches, c’est l’objectif”, indique Grace Geyoro. “Si on peut se qualifier face à l’Autriche, on ne va pas s’en priver, sourit Amandine Henry. Cela nous permettrait peut-être de faire de nouvelles choses contre le Portugal, de tester d’autres systèmes, de faire tourner, d’offrir du temps de jeu à certaines joueuses”. Ce premier Final Four de l’histoire, qualificatif pour les Jeux olympiques de Paris auxquels l’équipe de France est assurée de participer en tant que pays hôte, detient une saveur particulière. “C’est un très gros tournoi en vue de la préparation aux JO, on le sait, reconnaît Grace Geyoro. On a aussi besoin d’aller chercher un titre, ça peut commencer avec la Ligue des nations”.
Méfiance envers l’Autriche
Deuxième à trois longueurs de la France, l’Autriche a battu le Portugal à deux reprises en octobre (2-1, les 27 et 31). 16e nation au classement mondial féminin de la FIFA (Ndlr : la France est 5e), l’équipe entraînée par Irene Fuhrmann compte terminer à la deuxième place pour rester en Ligue A. “Cette nation a été l’outsider de notre groupe car tout le monde s’attendait à voir le Portugal à sa place. C’est une équipe très agressive, qui a un jeu direct et le match aller n’avait pas été facile”, estime Amandine Henry. De son côté, la France reste invaincue en Ligue des nations (3 victoires, 1 nul) comme l’Espagne, vainqueur de la coupe du monde l’été dernier, et le Danemark (4 succès).