Ce samedi (14h30), le Stade Français reçoit Vannes lors de la 2e journée de Top 14. Après la claque reçue à Bordeaux, Joe Marchant et Lucas Peyresblanques se confient sur la réaction attendue.
– À destination de Joe Marchant – Deuxième saison pour vous au Stade français. L’équipe a un peu évolué dans la ligne de trois-quarts, puisqu’il y a eu plusieurs recrues. Est-ce que vous arrivez à trouver vos marques et vos repères pour ce début de saison ?
J.M : Oui, il y a beaucoup de bons joueurs cette saison, ainsi que des nouvelles recrues. Tout se joue dans la préparation, les entraînements sont durs. Le match de la semaine dernière (contre Bordeaux Bègles) était une bonne expérience pour les nouveaux joueurs.
Vous avez changé de philosophie sur le jeu offensif. Vous souhaitez développer un jeu plus ambitieux ?
J.M : Oui, un petit peu. On s’est vraiment focalisés sur notre attaque, et on espère marquer beaucoup d’essais cette saison. Mais comme d’habitude, notre défense reste notre grande force.
Avec quelques jours de recul, comment analysez-vous cette entrée en matière compliquée à Bordeaux ?
L.P : Lundi et mardi, on a vu qu’on leur avait donné beaucoup de choses, et on sait que quand on leur donne un peu, ils marquent tout de suite. Ils ont été excellents en contre-attaque. On a identifié plusieurs points à travailler dans la semaine, mais en revanche, on a aussi été satisfaits de notre niveau sur les mêlées et les touches, que ce soit dans le secteur offensif ou défensif. En maul, on a marqué et on n’a pas pris d’essai. On leur a mis des séquences offensives aussi, donc tout n’est pas à jeter. On a bien travaillé les domaines où on était en difficulté la semaine dernière, et on va essayer d’être plus complets cette semaine.
L’apparition de la nouvelle règle sur le jeu au pied et sur les montées défensives, vous a-t-elle pénalisés ? Est-ce une règle qu’il faut encore réussir collectivement à intégrer ?
L.P : Sur les essais qu’on a pris, ça ne nous a pas touchés directement. Mais c’est vrai que pour nous, les avants, ça change beaucoup. Il faut qu’on fasse plus d’efforts qu’avant donc on s’adapte, mais honnêtement sur ce match, ce n’est pas ça qui nous a mis en difficulté.