Le boost post-Paris 2024 bat son plein dans les clubs de judo franciliens. Dans les Yvelines, cette dynamique doit permettre de renforcer des projets innovants.
Gagner comme Teddy Riner et exulter comme Joan-Benjamin Gaba. Tel est le rêve des nombreux jeunes nouveaux pratiquants qui, kimonos blancs sur le dos, poussent les portes des clubs franciliens depuis le début de la rentrée. Un effet que Louis Serville, président du Comité des Yvelines de judo, avait vu venir. « À l’issue des Jeux, si Teddy Riner gagne l’or olympique, ça va permettre de continuer à développer notre sport », avait-il prophétisé.
Mission accomplie pour le géant français des lourds, qui a ainsi permis au judo francilien de vivre une rentrée chargée. Pour le plus grand bonheur des clubs, notamment dans les Yvelines. « Sur le plan des licenciés, nous avions 10% de licenciés en plus en 2023-2024 par rapport à l’année précédente », révèle Louis Serville. « Nous sommes donc très satisfaits, d’autant que c’est une augmentation qui se poursuit dans le temps, nous accueillons un nombre croissant de licenciés chaque année et lors de chaque rentrée. »
Le Taïso santé, la nouvelle tendance
Le nombre de ces licenciés va encore croître dans les semaines et mois à venir, permettant au Comité des Yvelines de Judo et à Louis Serville, réélu jusqu’en 2028, de renforcer les projets innovants déjà mis en place. « Le judo féminin marche très bien, nous avons aussi les vétérans avec des champions du monde, d’Europe et de France. Nous avons également développé le judo handi. On fait des regroupements le samedi matin, on retrouve une vingtaine de participants avec des accompagnants, des enseignants et les pratiquants. L’an dernier, nous avons également mis l’accent sur le Taïso santé, et plus particulièrement sur le Taïso Parkinson. Cette année, on continue à développer cet élément en allant par exemple dans les EHPAD ou dans les services de certains hôpitaux. »
Autant d’initiatives qui seront renforcées dans les Yvelines, un territoire qui rêve également d’une infrastructure bien précise. « Le développement d’un dojo départemental me tient à cœur. À l’heure actuelle, les Yvelines n’en ont pas. Or, cela permettrait d’avoir un « temple du judo » pour le développement de la pratique au sein du département », souligne Louis Serville. « Nous avons encore de beaux jours devant nous. Je le vois dans les clubs, le judo est de plus en plus perçu comme un élément éducatif et de bien-être, notamment par les parents qui mettent leurs enfants au judo. »