Avant-dernier du Top 14, Montpellier reçoit Vannes, lanterne rouge, ce samedi (16h30). Pour le MHR, c’est interdiction de se rater, sous peine de vivre une nouvelle saison galère.
Un grand ouf de soulagement sans lendemain. Il y a quelques semaines seulement, Montpellier validait son maintien en Top 14 en battant, au bout du suspense, Grenoble après un access-match au couteau. Depuis, tout a changé à Montpellier : le staff a été remodelé, Patrice Collazo laissant place à Joan Caudullo au poste de manager. Mais, au fond, rien n’a vraiment changé : au cœur de ce mois d’octobre, Montpellier est toujours 13e du Top 14.
Pour le moment, le MHR se trouve encore des circonstances atténuantes. En cinq matches, les Héraultais se sont déplacés trois fois. Et l’une des deux réceptions, c’était celle de Toulouse, champion de France en titre. Un élément qui ne soulage pas vraiment Joan Caudullo. « On joue une mi-temps à chaque fois », se lamente le manager montpelliérain. « Il faut arriver à équilibrer ça pour gagner les matches. On n’est pas loin… »
« C’est un match pour le maintien »
Montpellier n’a perdu que d’un point à Bayonne, de quatre contre Lyon. Si proche, mais pourtant si loin. « On aurait pu faire ci, faire ça, mais on est en bas », martèle Joan Caudullo. « Il faut se poser les bonnes questions. On n’est pas bons. Il faut sortir du camp rapidement, à la place, on enchaîne les temps de jeu et on prend un essai. Je n’accable pas les joueurs, nous sommes responsables de ce manque de précision. »
Des manques que Montpellier va devoir corriger dès ce samedi à l’occasion de la réception de Vannes, lanterne rouge du Top 14. Un match déjà important dans la course au maintien. « C’est un match pour le maintien », confirme le manager héraultais. « Dès la cinquième journée, je ne m’attendais pas à ça. On avait les moyens d’être à une autre place. En revanche, on n’a jamais évoqué d’être dans les six. Je pensais qu’on était un peu plus devant que ce qu’on est aujourd’hui. ll va falloir marquer le maximum de points jusqu’à la trêve de novembre. Nous sommes dans un état d’urgence. »