De retour à l’entraînement, Flora Vautier se projette déjà sur la suite, après des Jeux de Paris exceptionnels. L’athlète de la Team SPORTMAG se confie.
Flora, comment allez-vous ? Êtes-vous toujours sur votre nuage des Jeux de Paris ?
Je profite, bien sûr, mais je suis assez vite descendue de mon nuage. Deux semaines après les Jeux, j’avais déjà repris les entraînements ! Je me suis assez vite remise en mode entraînement, c’est mon quotidien. J’en ai aussi profité pour faire une formation pour devenir community manager et créatrice de contenu. Je viens de terminer cette formation, c’était très intéressant et enrichissant.
Vous parlez de contenu, les Jeux ont fait exploser vos réseaux sociaux. Avez-vous noté une différence en termes de notoriété ?
Oui, carrément ! Notamment sur les réseaux sociaux, ça a pris beaucoup plus. C’est cool, c’était aussi l’un de mes objectifs, que ça fonctionne pendant les Jeux et que ça prenne. Ça a marché, j’en suis ravie.
Depuis les Jeux, avez-vous eu beaucoup de contacts avec des entreprises, et donc des partenaires éventuels ?
Pas forcément, du moins pas encore. Je pense que beaucoup d’entreprises ont misé sur Paris 2024 et ne pensent pas encore à la suite. On en saura sans doute un peu plus début 2025 concernant d’éventuels nouveaux partenariats. Ce qui est sûr, c’est que j’aimerais bien que l’engouement continue et que les entreprises continuent de nous suivre. Après Paris, ce n’est pas fini, ça continue !
« L’objectif, c’est d’arriver à caler ma technique »
Après Paris, place à Los Angeles. Avec quel programme de compétitions dans les mois à venir ?
On vient tout juste d’avoir le calendrier qui est sorti, avec des changements de règles et des changements de tournois, dont je ne peux pas encore me projeter. Ce qui est certain, c’est que je m’entraîne deux fois par jour. On a mis en place un gros bloc d’entraînement afin que je puisse être prête pour la reprise des compétitions.
Sur cette période d’entraînement, quelles sont les choses identifiées avec le staff sur lesquelles vous avez envie d’insister ?
Je sais qu’en arrivant aux Jeux de Paris, je n’étais pas tout à fait réglée techniquement, tout n’était pas calé. L’objectif c’est ça, d’arriver à caler ma technique, c’est vraiment l’aspect le plus important. J’aime bien mettre beaucoup de variations dans mon jeu, je suis la joueuse de ma catégorie qui le fait le plus.
L’an dernier, vous vous étiez fixée un objectif, celui d’entrer dans le top 10 mondial. Quel est celui de 2025 ?
Il va y avoir une réunification des catégories de handicap, les classes 4 et 5 vont être mélangées. Je vais donc repartir de plus loin dans le classement… je ne sais pas encore vraiment où, mais peut-être autour du top 20. Donc, comme l’an dernier, l’objectif sera d’intégrer le top 10 ! Sauf qu’il y aura beaucoup plus d’adversité. Nous aurons également les championnats d’Europe en novembre prochain, ça va être un objectif majeur de la saison.
Et quels sont vos objectifs en termes de réseaux sociaux et de création de contenu, un sujet qui vous passionne ?
En l’état, je ne me fixe pas vraiment d’objectif concernant le nombre de followers. J’espérais passer le cap des 10 000 lors des Jeux. Finalement, j’ai un peu explosé l’objectif (rires). J’aimerais bien avoisiner les 50 000 followers d’ici la fin de l’année, ce serait cool. Mais plus que le nombre, ce sont surtout les opportunités que ça va m’apporter qui vont m’intéresser. Faire des collaborations avec certaines marques, nouer des relations en vue de partenariats, c’est ça l’idée de la création de contenu.