Championne du monde et vice-championne olympique en titre, l’équipe de France féminine de handball entend conquérir l’Euro, qui débute ce jeudi à Bâle (Suisse).
Six ans d’attente. Depuis 2018 et le championnat d’Europe remporté à Paris, l’équipe de France féminine de handball n’a plus remporté l’Euro. Une éternité pour une équipe qui, depuis, a su dominer le monde. Championnes du monde et vice-championnes olympiques en titre, les Bleus s’avancent comme favorites de cet Euro… même si c’est bien une nouvelle ère qui démarre.
Olivier Krumbholz a passé la main après les Jeux de Paris, voici venue l’ère de Sébastien Gardillon. L’ancien adjoint s’apprête à vivre sa première compétition internationale en tant que numéro 1. « On part sur onze matchs en trois semaines, avec la fatigue inhérente aux déplacements qui s’ajoutent. C’est important de ne pas griller des jokers trop tôt et de pouvoir garder de la fraîcheur », souligne le sélectionneur français, conscient que cet Euro sera un marathon et non un sprint.
Un Euro sans Cléopatre Darleux
D’autant que pour la première fois, l’Euro va concerner 24 équipes au lieu de 16. Les Bleues affronteront d’abord la Pologne ce jeudi, avant de défier l’Espagne deux jours plus tard. Une équipe ibérique qui a dominé la France en préparation il y a quelques jours. « Soyons clairs, un championnat d’Europe, c’est la compétition la plus dense qui existe, et donc la plus dure », assure Sébastien Gardillon. « Ce tour préliminaire est très piégeux, mais, pour autant, on se doit de passer au tour principal avec le maximum de points. Il faudra donc être en état de marche dès le premier soir. » Les Bleues sont prévenues.
Un groupe tricolore qui a peu évolué depuis les Jeux de Paris. Seules deux vice-championnes olympiques manquent à l’appel : Méline Nocandy et Cléopatre Darleux. Concernant cette dernière, il s’agit d’un choix fort de Sébastien Gardillon. Le premier choix d’une nouvelle ère pour une équipe de France ambitieuse.