Le 19 mars, l’Association nationale des étudiants en STAPS (ANESTAPS) organise la Journée nationale du sport et du handicap.
Et de 13 ! Pour la treizième année consécutive, l’ANESTAPS organise la Journée nationale du sport et du handicap. La JNSH est l’un des premiers projets d’innovation sociale de l’ANESTAPS grâce aux associations locales qui se sont saisies des enjeux dès les premières années, tout en impliquant la jeunesse de leurs territoires.
Le but de cette journée est de proposer au grand public des initiations à des pratiques parasportives et de sports inclusifs sous forme de village d’activités situé afin de mobiliser une diversité de participants. De nombreux acteurs du monde du sport et du handicap y sont invités afin de présenter leurs différents projets et services en faveur des personnes en situation de handicap.
Arriver à mobiliser après les Jeux Paralympiques
L’édition nationale se tiendra le mercredi 19 mars au Stade Charléty. Le public aura l’occasion de découvrir des activités sportives adaptées, et échanger sur l’accessibilité au sport pour toutes et tous avec des acteurs du monde du sportif, du handicap et du système éducatif. De plus, dans l’après-midi, aura lieu la restitution sur l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap dans le sport puis d’un temps politique sur différentes thématiques autour du sport handicap. Le ciné-débat est à destination d’un groupe de jeunes enfants.
Une journée qui doit permettre de faire parler et de mobiliser autour de la cause du handicap. Malgré l’organisation des Jeux Paralympiques à Paris, le public en situation de handicap doit d’ailleurs faire face à plusieurs freins à la pratique d’activité physique et sportive. Selon l’INSEE, on ne compte seulement que 11% de structures sportives accessibles aux personnes en situation de handicap, à cela s’ajoute le coût de cette pratique qui s’avère généralement beaucoup plus élevé pour une personne en situation de handicap que pour une personne sans handicap. Enfin, l’offre de pratique de parasports et de sports inclusifs ne répond pas assez aux réels besoins de ce public.