Sur les championnats du monde à domicile, aux Contamines-Montjoie, l’Equipe de France de télémark a récolté huit médailles. Un record pour les Bleus !
Il n’aura manqué qu’un titre pour que la fête soit parfaite… Aux Contamines-Montjoie, les Bleus du télémark ont brillé pour ces championnats du monde à la maison. Après les finales de la Coupe du Monde 2024 et les Mondiaux Juniors, la France retrouvait enfin l’organisation de la grande fête du télémark mondial, huit après La Plagne 2017. Pour l’occasion, l’Equipe de France avait à cœur d’attirer la lumière à domicile, pour booster une discipline en manque de reconnaissance. Avec un collectif très dense, les Bleus ont réussi à truster les podiums.
Le télémark, késaco ?
Inventé en 1868 en Norvège, le télémark désigne tout un ensemble de technique de ski nordique. On la reconnaît au « talon libre », et ses fléchissements de genou caractéristiques dans les virages. Une discipline élégante et technique, dont les compétitions se disputent en trois épreuves. Le sprint : une minute et trente secondes d’effort, en deux manches. Le classic : plus long (3min) et sur une seule manche. Et enfin le dual ou parallèle, avec les deux skieurs sur des slaloms parallèles. La discipline n’est pas prévue au programme des Jeux Olympiques d’hiver 2026, à Milan-Cortina.
Huit médailles, record tricolore
Aux derniers Mondiaux, en Suisse, les Français avaient ramené quatre médailles, dont deux en or. Aux Contamines-Montjoie, la moisson est encore plus fournie. Avec huit médailles au total, quatre en argent et quatre en or, l’Equipe de France signe son meilleur bilan de l’histoire ! Seul bémol : pas de titre de champion du monde, malgré une très belle campagne collective.
Des podiums bleu-blanc-rouge
Sur le sprint, d’entrée de jeu, les Bleus décrochent trois médailles. Augustine Carliez est en argent chez les féminines, tout comme Noé Claye devant Yoann Rostolan. Les deux hommes remonteront ensuite sur la boîte du sprint parallèle, cette fois dans l’ordre inverse : l’argent pour Rostolan et le bronze pour Claye.
En sprint parallèle par équipe, c’est également une 3e place pour Élie Nabot, Noé Claye et Argeline Tan-Bouquet. Cette dernière termine ces Mondiaux avec une nouvelle médaille d’argent en classic. Chez les hommes, Alexis Page en bronze conclut cette jolie récolte, en manque seulement d’un peu de doré dans le bouquet.