Victime d’une rupture des ligaments croisés du genou gauche il y a quelques semaines, Priscilla Gneto poursuit sa rééducation. Entretien avec une grande battante, impatiente de remonter sur les tapis…
Priscilla, tout d’abord, comment allez-vous après votre grave blessure aux ligaments ?
Ça va, ma rééducation se passe bien. J’y passe beaucoup de temps, même si je profite également de cette période pour faire des choses que je ne pouvais pas forcément faire en temps normal.
La rééducation doit être un moment difficile…
C’est horrible, c’est encore pire que quand je m’entraîne ! J’arrive le matin à la rééducation et je reprends l’après-midi jusqu’à 18h. Un jour sur deux, j’ai également une séance d’entraînement entre mes deux séances de rééducation.
Beaucoup de sportifs ont une grosse appréhension après une rupture des ligaments croisés. C’est également votre cas ?
Franchement, j’ai tellement hâte de reprendre que je ne pense pas avoir d’appréhension. Après l’opération, j’ai eu tellement mal que je me suis demandé quand j’allais pouvoir remarcher. Descendre un escalier, c’était l’horreur. Je n’avais qu’une seule envie, c’était que cette douleur disparaisse. Maintenant que c’est le cas, je donne mon maximum pour faire de plus en plus d’efforts au fil des jours.
D’autant que vous avez eu une grosse perte de masse musculaire…
Totalement, c’était incroyable ! Je suis en train de reprendre un petit peu mais c’est vraiment quelque chose qui m’a surprise.
On imagine que le travail sur l’aspect mental doit également être très important…
Pour le moment, non. Je pense que ce sera le cas lors de la reprise plus intensive. Quand on reprend, il y a toujours une phase où on se sent très bien avant que les choses deviennent un peu plus difficiles mentalement. Aujourd’hui, je n’ai pas de coup de mou, je prends les choses très positivement. Je reste attentive mais pour l’instant, ça va.
Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?
Déjà, que je passe de très bonnes fêtes de Noël. Ensuite, que ma jambe guérisse bien. Je ne demande pas forcément à ce que la guérison soit rapide, mais au moins que je sois parfaitement remise.
Avant un retour prévu pour quand ?
J’aimerais bien remonter sur les tapis vers la fin du mois de février. Pour la compétition, ce serait pas mal que je reprenne en mai.
Propos recueillis par Bérenger Tournier