Vainqueur du tournoi WTA d’Istanbul fin avril, Pauline Parmentier est dans une bonne dynamique. La tenniswoman tricolore aborde donc avec le sourire les Internationaux de Strasbourg, qui ont lieu du 18 au 26 mai.
Avec quel objectif abordez-vous les Internationaux de Strasbourg ?
J’arrive sur ce tournoi en me sentant bien, la victoire à Istanbul m’a fait beaucoup de bien par rapport au début de saison. Après, tous les matches sont compliqués et le niveau de jeu des différentes concurrentes reste assez serré. Je n’ai donc pas d’attentes particulières concernant le tournoi, je veux juste continuer sur ma lancée et bien me préparer en vue de Roland-Garros. Après, c’est un tournoi à part entière où il est possible de briller. Strasbourg est un tournoi aussi important que les autres, d’autant que les têtes de série vont peut-être venir simplement avec l’idée de jouer quelques matches avec Roland-Garros. De mon côté, si je peux aller au bout à Strasbourg je ne vais pas hésiter à tout donner pour y arriver.
Qu’est-ce qui vous séduit à Strasbourg ?
Dès que je le peux, je joue les tournois qui ont lieu en France. L’avantage de Strasbourg est que c’est un tournoi qui est proche de Paris, ce qui permet d’évoluer dans des conditions similaires à celles de Roland-Garros. Une semaine avant cet événement, j’apprécie être en tournoi et concentrée sur mon tennis. En cela les Internationaux de Strasbourg sont la préparation idéale.
Votre titre à Istanbul peut-il avoir une influence sur votre jeu à Strasbourg ?
Forcément, car j’ai vécu un début de saison compliqué et le fait de gagner ce tournoi me relance complètement. Ça me donne un coup de boost à un moment où je me posais pas mal de questions. Je suis plus près de la fin de ma carrière que du début, gagner à Istanbul m’a donc permis de me relancer dans mon jeu mais aussi psychologiquement.
Vous effectuez votre retour dans le top 100, qu’est-ce que cela va changer pour vous ?
C’est vrai que c’est une bonne nouvelle, ça devrait me permettre de rentrer directement dans le tableau à Wimbledon et à l’US Open. Ça me donne vraiment de l’air pour les prochaines semaines, en revenant même dans le top 75 je suis un peu plus sécurisée en vue des tableaux des prochains tournois.