Vingt-cinq karatékas représenteront la France lors des championnats du monde seniors à Madrid du 6 au 11 novembre. L’objectif minimum est de 4 médailles.
Madrid accueille du mardi 6 au dimanche 11 novembre, les 24e championnats du monde seniors de karaté. La France, qui aura un rôle d’outsider, visera au minimum quatre médailles dont un titre lors de cette édition. La France alignera 25 compétiteurs, 4 en kata et 21 en combat. La DTN a également sélectionné 4 athlètes en para-karaté, une compétition qui se déroulera en parallèle des Mondiaux valides. L’équipe de France comptera sur ses fers de lance habituels, ceux qui ont déjà brillé sur le plan international, mais aussi sur quelques jeunes qui auront tout à prouver. La quintuple championne du monde Alexandre Recchia (-50 kg), la championne du monde 2014, Alizée Agier (-68 kg) et la triple championne d’Europe en titre, Anne-Laure Florentin (+68 kg) seront les principales athlètes à surveiller. Gwendoline Philippe, 19 ans seulement, mais championne du monde junior et médaillée lors de ses quatre sorties internationales en 2018, représentera la France en -61 kg, alors que Sabrina Ouihaddadène (-55 kg), médaillée d’argent à l’Open Paris Karaté, honorera sa première sélection lors d’une compétition majeure.
Des coups à jouer
Chez les masculins, le staff sélectionne en -60 kg le francilien Johan Lopes (photo) qui avait terminé à la cinquième place lors du dernier Euro alors que Steven Da Costa (-67 kg) qui revient à son meilleur niveau au bon moment représentera la France dans la catégorie supérieure. Son frère aîné, Logan Da Costa (-75 kg), sera lui aussi aligné après ses résultats réguliers obtenus en début d’année, alors que la confiance des entraineurs sera à nouveau accordée à Kenji Grillon (-84 kg), médaillé de bronze en 2016. Enfin, Mehdi Filali, du haut de ses 19 ans, pourrait être l’attraction de ces championnats chez les lourds après son excellent début d’année 2018. En kata, la France sera représentée par la Corse Alexandra Feracci et le Marseillais Enzo Montarello qui auront tous les deux pour ambition de faire un maximum de tours et de pourquoi pas créer la surprise. L’équipe kata masculine, vice-championne du Monde en 2016, a été recomposée durant l’été et briguera une nouvelle médaille, alors que les deux équipes combats seront, elles aussi en bonne position avec notamment chez les féminines un quatuor qui tentera de conserver son titre autrichien et de poursuivre la série de quatre finales consécutives.
Tokyo en toile de fond
Le karaté fera son entrée au programme des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 en tant que discipline additionnelle. Un symbole fort pour cet art martial né sur Okinawa, une île située au sud du Japon. Pour cette première, 8 catégories (4 femmes et 4 hommes) seront représentées et seulement 80 compétiteurs pourront participer aux épreuves de karaté. Les points remportés lors des championnats du monde à Madrid compteront dans la « Tokyo 2020 Standing », le classement qui permettra aux quatre meilleurs karatékas de chaque catégorie olympique de se qualifier directement pour le Japon.
La sélection
Combat individuel féminin
Alexandra Recchia (-50 kg)
Sabrina Ouihaddadene (-55 kg)
Gwendoline Philippe (-61 kg)
Alizée Agier (-68 kg)
Anne-Laure Florentin (+68 kg)
Alexandra Feracci (kata)
Combat individuel masculin
Johan Lopes (-60 kg)
Steven Da Costa (-67 kg)
Logan Da Costa (-75 kg)
Kenji Grillon (-84 kg)
Mehdi Filali (+84 kg)
Enzo Montarello (kata)
Combat par équipe féminin
Léa Avazeri
Andréa Brito
Leïla Heurtault
Laura Sivert
Combat par équipe masculin
Kilian Cizo
Jessie Da Costa
Marvin Garin
Ilyes Klouz
Lou Lebrun
Alexis Raspilair
Maxime Relifox
Lucas Jeannot (Kata)
Ahmed Zemouri (Kata)
Enzo Montarello (Kata)
Para Karaté
Jordan Fonteney
Fatah Sebbak
Charlène Odin
Virgine Ballario