Michel Savin, Sénateur les Républicains et Président groupe d’études sénatoriales sur les pratiques sportives, regrette que la défiscalisation des primes versées par l’État aux médaillés des JO d’hiver 2018 ne soit pas inscrite dans le temps. Il dénonce une nouvelle marche arrière de la majorité présidentielle.
Dans un communiqué, le Sénateur de l’Isère les Républicains Michel Savin s’est félicité que « l’Assemblée nationale ait adopté la défiscalisation des primes versées par l’État aux athlètes français ayant obtenu un titre olympique ou paralympique en 2018. » Il porte cette mesure depuis le printemps dernier et se dit satisfait que les champions de Pyeong Chang 2018 aient le même traitement fiscal que les médaillés de Rio 2016. Cependant, Michel Savin regrette que : « une nouvelle fois, la majorité présidentielle fait marche arrière sur les sujets sportifs. Si les députés En Marche ! avaient proposé et adopté des dispositifs ambitieux en commission, tout en les médiatisant, les mêmes députés sont revenus sur la pérennité dans le temps de ce dispositif lors des débats en séance publique. »
Ne plus revenir sur le débat
Le Président du groupe d’études sénatoriales sur les pratiques sportives et les grands évènements sportifs conclut : « Le dispositif que proposait la commission des finances était simple, clair, juste et efficace. Il permettait d’éviter de revenir sur ce débat après chaque olympiade. C’est la raison pour laquelle je le déposerai à nouveau lors de l’examen du Projet de loi des finances au Sénat. Je tiens également à souligner que la possible revalorisation des primes en fonction des moyens des sportifs proposée par la Ministre soulève de nouveaux questionnements, et qu’il conviendrait avant tout de financer la filière du sport de haut-niveau pour soutenir dès aujourd’hui nos champions de demain. »