Découvrez l’édito du mois d’octobre 2019.
La durée de réflexion, d’action, d’exécution a toute son importance dans la société où nous vivons. Le monde actuel bouge tellement vite que la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain et celle d’après-demain n’aura pas duré plus longtemps. L’importance du temps donné a tout son sens dans l’éducation, la progression et la réussite. Dans le sport également, ce temps donné a son importance, tous les clubs et associations sportives fonctionnent avec des bénévoles qui donnent de leur temps libre pour entraîner, accompagner des jeunes dans leur sport de prédilection. Mais le rôle de ces personnes s’amenuise au fil des années par manque de reconnaissance et aussi d’éducation, d’attractivité. La société d’aujourd’hui galope pour être plus performante, plus forte, plus grande, toujours plus rapide, au détriment du temps de vivre les choses pleinement. Cependant, la sagesse nous rappelle souvent que l’expérience, la pérennité sont dictées par des étapes plus ou moins longues que la patience nous apprend jour après jour. Dans ce monde pressé et avide de changements, le monde sportif subit les réformes que notre gouvernement a lancées depuis plus de deux ans maintenant. Certains sont inquiets, d’autres impatients, mais seules à la fois la concertation et l’application de ce nouveau modèle feront reposer sur le temps de sa mise en œuvre la garantie de son bon fonctionnement. L’avenir d’un nouvel élan, d’un nouveau fonctionnement passe par le temps de sa mise en place et d’une adhésion totale du mouvement concerné. Le sport de demain est en route pour ce changement, avec l’impatience de découvrir comment cela va s’organiser. Les nouvelles offres des fédérations sportives pulseront la dynamique des clubs et des associations sportives à travers les territoires. Le sport d’hier a vécu, le sport de demain n’est qu’à l’aurore de ses possibilités, car il se partagera entre le service public et le secteur privé, au bonheur des pratiquants et des consommateurs.
“Les seuls regrets doivent naître des choses que l’on n’a pas pu accomplir.” Albertine Sarrazin