La Fédération Française de Danse se donne pour mission de développer la pratique en France et d’accompagner dans les clubs, écoles et associations. Elle s’appuie sur des comités départementaux et régionaux qui facilitent le lien et assurent la communication entre la fédération et ses adhérents. État des lieux avec Gilbert Chemin, vice-président.
De quelle manière relayez-vous vos actions sur tout le territoire ?
La Fédération Française de Danse possède un comité régional dans les 13 régions de métropole ainsi que deux en Outre-mer et a créé 60 comités départementaux. Leurs missions sont de décliner la politique nationale et d’élaborer un projet de développement de promotion de la danse. Développer la pratique, organiser des compétitions de proximité ainsi que les épreuves éliminatoires des compétitions officielles tout en valorisant la FFDanse et la licence, sont des actions que les comités ont à mettre en place. Ils assurent aussi la liaison entre la Fédération et le territoire, en recensant les besoins et en représentant les licenciés aux réunions. Les comités régionaux ont en plus la charge de proposer des formations pour les enseignants, les juges ou encore les dirigeants.
Comment ces différents comités travaillent-ils en lien avec la FFDanse ?
Les comités territoriaux assument le rôle précieux d’intermédiaire entre la FFDanse et ses structures adhérentes. Ils sont à l’écoute des clubs, écoles et associations de danse, les accompagnent et font remonter leurs problématiques à la FFDanse pour l’aider dans la mise en place de sa stratégie. Réciproquement, la Fédération définit les axes stratégiques de fonctionnement et délègue aux comités régionaux le soin de les mettre en place sur le territoire ; ceux-ci ont dans leurs missions le rôle d’appliquer ces directives. Les comités départementaux, principaux relais auprès des structures sont, à leur tour, acteurs sur leur territoire afin de développer des actions de proximité ayant pour finalité la recherche de nouvelles adhésions et par conséquent de nouveaux licenciés.
Pourquoi y avait-il un besoin de créer ces comités ?
La FFDanse ayant un rôle stratégique de pilotage ne peut pas, sans l’aide des comités départementaux, relayer toutes les informations sur les territoires. Elle peut les informer par des newsletters ou autres moyens de communication, mais elle ne peut pas réaliser l’important travail de terrain avec les structures. La relation de proximité reste essentielle dans le rôle des comités départementaux.
Comment pouvez-vous toucher la trentaine de départements manquant ?
En étroite collaboration avec les comités régionaux, la commission « structuration territoriale » prospecte les départements non pourvus de comités afin de solliciter le cas échéant les structures pour envisager une création. L’objectif étant d’avoir un relais institutionnel dans chaque département, de développer la pratique au plus près des adhérents et de proposer des actions fédérales de proximité.
En 2020, allez-vous vous concentrer sur le développement de la danse en compétition ou allez-vous l’étendre à des thèmes transversaux comme le sport santé ou le sport loisir ?
La danse de compétition et le haut niveau sont des axes dynamiques. Néanmoins, la pratique loisir reste un objectif majeur de développement pour une évolution constante de notre fédération par l’adhésion de nouvelles structures et de nouveaux licenciés. La principale ressource de notre fédération étant la licence. Le sport santé est aussi un axe prioritaire de la fédération. C’est une mission relayée par les comités régionaux via l’information, la formation et des actions de prévention – une bonne santé de la danse loisir pour une meilleure santé des danseurs.