On en sait un peu plus sur les modalités de sélection pour la lutte en vue des Jeux olympiques de Tokyo 2021. C’est le bureau exécutif du CNOSF qui validera la sélection nominative avant de la transmettre au comité d’organisation des Jeux de Tokyo le 5 juillet prochain.
En cette période incertaine en raison de la crise sanitaire, les lutteurs et lutteuses français en savent désormais un peu plus sur leur sort dans les prochains mois, en vue de l’échéance olympique. Lors des JO de Tokyo 2021, seul un athlète peut représenter sa catégorie aux compétitions internationales. Donc, pour chaque catégorie olympique, un seul athlète peut représenter son pays, il en va de même pour la France. Le système de qualification pour les JO de Tokyo retenu permet à la Fédération Française de Lutte de qualifier maximum 18 athlètes : 12 hommes et 6 femmes. Dans chaque style, que ce soit Féminine (53 kg, 57 kg, 62 kg, 68 kg et 76 kg) Libre (57 kg, 65 kg, 74 kg,86 kg, 97 kg et 125 kg) ou Gréco-romaine (60 kg, 67 kg, 77 kg, 87 kg, 97 kg et 130 kg), on retrouve 6 catégories olympiques.
Concernant les phases qualificatives, les athlètes peuvent espérer se qualifier au Tournoi de Qualification Olympique continental (TQO). En Europe, il aura lieu du 18 au 21 mars prochain à Budapest (Hongrie). Dans cette compétition, seulement les deux premiers(ères) lutteurs(euses) dans chacune des catégories olympiques obtiennent leur place pour l’olympiade. Enfin, la dernière échéance possible pour se qualifier est le TQO monde qui aura lieu du 6 au 9 mai 2021 à Sofia (Bulgarie). Comme pour le TQO précédent, les deux premiers(ères) des catégories olympiques se qualifient. Mais ici, au lieu de se confronter aux lutteurs(euses) de leur continent, ils combattent tous ceux qui n’ont pas eu leur place dans le reste du monde.